Quel crime ont donc com­mis ces citoyens, connus et incon­nus, pour méri­ter une condam­na­tion aus­si infa­mante et à des peines extra­va­gantes aus­si lourdes ? S’être dres­sés contre l’occupation de la Pales­tine par l’armée israé­lienne, la colo­ni­sa­tion et le vol des terres par Israël, le blo­cus inhu­main de Gaza depuis 2006, les « crimes de guerre » voire « contre l’Humanité » dont s’est ren­du cou­pable l’armée israé­lienne à Gaza lors des trois guerres de 2009, 2012 et 2014 contre la popu­la­tion civile de Gaza. S’être révol­tés contre l’impunité dont jouit un État qui viole pour­tant ouver­te­ment le droit inter­na­tio­nal et les réso­lu­tions des Nations Unies. Et avoir déci­dé de prendre leurs res­pon­sa­bi­li­tés en appe­lant eux-mêmes au boy­cott, au dés­in­ves­tis­se­ment et aux sanc­tions contre cette poli­tique condam­née par la grande majo­ri­té des opi­nions fran­çaise, euro­péenne et mondiale.

Hon­neur à celles et ceux qui font leur le com­bat pour la jus­tice et la paix que les auto­ri­tés fran­çaises ont trahi.

L’Etat fran­çais est le seul Etat au monde (avec Israël !…) à condam­ner la par­ti­ci­pa­tion à la cam­pagne inter­na­tio­nale « Boycott/désinvestissement/sanctions » ini­tiée par la socié­té civile pales­ti­nienne en 2005.

Non seule­ment, l’Etat fran­çais tra­hit ain­si ouver­te­ment le peuple pales­ti­nien en accor­dant une totale impu­ni­té au gou­ver­ne­ment israé­lien, mais il porte une atteinte majeure à la liber­té d’opinion en France en cri­mi­na­li­sant l’action citoyenne et paci­fique de militants.

Avec la coor­di­na­tion Mulhouse/Palestine, les 12 mili­tants sanc­tion­nés ont décidé :

  • de pour­suivre leur com­bat pour la soli­da­ri­té avec la Pales­tine en pour­sui­vant leur action dans le cadre de la cam­pagne inter­na­tio­nale « Boycott/Désinvestissement/Sanction,
  • de conti­nuer à exi­ger le retrait de la cir­cu­laire « Aliot Marie » au titre de laquelle les par­quets pour­suivent les militants,
  • de recou­rir à la Cour Euro­péenne des Droits de l’Homme pour faire condam­ner l’Etat fran­çais pour la vio­la­tion de la Conven­tion Euro­péenne des droits de l’Homme qui garan­tit la liber­té d’expression et d’opinion.

APPEL A LA SOLIDARITE FINANCIERE

La pro­cé­dure judi­ciaire, les condam­na­tions et le recours à la CEDH coûtent très cher. Les orga­ni­sa­tions membres de la « Coor­di­na­tion Mulhouse/Palestine » lancent une cam­pagne urgente de soli­da­ri­té finan­cière avec nos camarades.

L’ « asso­cia­tion AFPS Alsace » a été dési­gnée comme man­da­taire finan­cier par les orga­ni­sa­tions membres de la coor­di­na­tion Mulhouse/Palestine » pour gérer un fonds de soli­da­ri­té dédiés aux per­sonnes condam­nées et au frais de pro­cès. Les sommes col­lec­tées sont affec­tées au finan­ce­ment de l’ensemble de la pro­cé­dure judi­ciaire (près de 22 000 € depuis 2009), le finan­ce­ment des indem­ni­tés civiles aux­quelles les mili­tants ont été condam­nés (28 000 €) et le finan­ce­ment du recours à la Cour Euro­péenne des Droits de l’Homme.

Les éven­tuelles sommes excé­den­taires seront affec­tées à la soli­da­ri­té finan­cière avec les autres mili­tants de la soli­da­ri­té avec la Pales­tine qui sont pour­sui­vis dans des affaires de même nature. Un compte ren­du d’affectation sera adres­sé aux donateur

Adres­sez vos dons par chèques à « Asso­cia­tion France Pales­tine Soli­da­ri­té Alsace – BP 70436 – 68007 Col­mar Cedex », chèques libel­lés à l’ordre de « AFPS Alsace »

Il vous sera ren­voyé un reçu fis­cal per­met­tant le dégrè­ve­ment fis­cal rela­tif aux dons aux associations.

Ins­cri­vez au dos du chèque: « Soli­da­ri­té avec les 12 de Mulhouse »