Les trois-quarts du personnel de l’équipementier automobile d’origine américaine Flex-n-Gate, se sont mobilisés lors d’un mouvement de grève, ce lundi, sur l’ensemble de la journée, dans l’usine de Burnhaupt-le-Haut, l’un des trois établissements français du groupe.
Les salariés exigent une hausse de leurs salaires de 200 euros bruts mensuels dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire.
Contraints financièrement ces deux dernières années en raison de l’épidémie de covid, les salariés ont dû affronter une longue période d’activité partielle.
Par ailleurs, des primes ne leur ont pas été versées alors que l’équipementier, notamment fournisseurs des usines du groupe « Stellantis » (PSA-Fiat), reste profitable.
Martin Wilhelm s’est rendu sur place et a interrogé les délégués syndicaux CGT et CFDT de l’usine burnhauptoise :
Bonsoir,
Flex-n-Gate… c’est le dernier nom d’un secteur industriel qui change d’actionnaires ; de conseil de surveillance et donc de nom, puisqu’il y a transfert d’actifs (dynamique capitalistique au détriment des travailleureuses).
Ex Fauricia, à Burnaupt-le-Haut en son temps produisait des par chocs pour PSA, et-ce toujours le cas ?
Les salarié-es de l’industrie équipementière, comme l’ensemble des sous-traitants, restent les « parents pauvres » de l’industrie de la métallurgie.
Solidarité avec ces salarié-es !