Tous les opposants à la récente réforme des retraites espéraient se tourner vers le Conseil constitutionnel (dont nous parlions ici) en le voyant jouer le rôle de juge de départage politique, entre d'une part des opposants critiquant l'arsenal procédural destiné à faire taire les voix discordantes, et empêcher la tenue des débats et des votes dans des conditions sereines, et d'autre part les députés automates de la majorité (minoritaire) présidentielle, prétendant agir au nom de la légalité républicaine.

Cet espoir qui est assez vain, comme on le voit ci-dessous, n'est pas encore consommé. Aujourd'hui la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet, entretient un espoir qui confine à la cécité, en déclarant dans le JDD que "rien n'est joué pour la CGT". Comme si, à défaut d'avoir une prise sur le réel social et politique, il fallait confondre les vessies de l'espérance catholique, avec les lanternes du combat syndical.

"Si le gouvernement invoque l’article 40, ce sera un pur sca...

 

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