logoCycle.JPGLes 6, 7 et 8 Avril

Cinéma Bel Air – Mulhouse

Un cycle de cinéma

Liban/Palestine/Syrie

projet 

 


Vendredi 6 Avril – 20 heures

L'insulte.JPGC’est un échange vif comme il en existe tant. Une réplique blessante qui en appelle une autre. Une tension qui monte à vitesse grand V avant que, généralement, les esprits finissent par s’apaiser et que tout rentre dans l’ordre. Sauf que l’altercation qui ouvre L’Insulte ne se déroule pas dans n’importe quelle ville et n’oppose pas n’importe quels individus. Elle a lieu au cœur de Beyrouth et implique un nationaliste chrétien et un réfugié palestinien (Kamel El Basha, primé à Venise). Une histoire de travaux de restauration mal ficelés, une insulte balancée par le chrétien au Palestinien – « Sharon aurait dû vous exterminer » – et une demande d’excuses, qui ne viendront jamais. Point de départ d’un procès qui embrasera le pays tout entier en ravivant des plaies mal cicatrisées. Celles de cette guerre civile qui a causé plus de 200 000 victimes entre 1975 et 1990.

Débat animé par l’association France Palestine Solidarité Alsace

(Christian Rubechi, Bureau national AFPS)

 

 

Samedi 7 Avril – 20 heures

TasteOfCementBis.JPG

Chaque jour, des ouvriers syriens construisent un gratte-ciel dans le ciel de Beyrouth. Chaque nuit, un couvre-feu leur impose de s’enfoncer dans leurs entrailles de ciment. Au même moment, la guerre détruit leurs maisons, en Syrie. Peu à peu, les sons et les images de destruction et de reconstruction se mélangent dans une cacophonie onirique : un essai éblouissant sur le sens d’une vie en exil. 

Le goût du ciment

Débat animé par l’association interculturelle

franco-syrienne logospher

 

 

Samedi 7 Avril – 18 heures

Hope in the bottle.JPG

Produire de l’huile d’olive en Palestine, c’est comme jeter une bouteille à la mer et pourtant cette bouteille, comme un miracle en terre sainte, peut arriver à bon port... Une fois tous les barrages passés. Hope in the bottle, dans un road movie, suit le voyage tumultueux d’une bouteille d’huile d’olive en Cisjordanie.

Le film s’attache aux paysans palestiniens qui tentent d’avoir une agriculture pérenne et une économie viable malgré les difficultés de passage liées à l’occupation. En suivant les périples de cette bouteille, nous allons à la rencontre de la Cisjordanie et des Palestiniens, dans leur vie, leur quotidien, une manière de montrer comment la vie l’emporte sur cette terre déchirée.

 

De l’espoir dans une bouteille

Débat animé par l’association France Palestine Solidarité Alsace

(Guy Peterschmitt, responsable national pour l’importation des produits palestiniens diffusés en France par l’AFPS)

DerrièreLesFronts.jpgDimanche 8 avril 17 heures

 

 

 

Derrière les fronts propose un cheminement dans nos esprits et sur les routes de Palestine, en compagnie de la psychiatre psychothérapeute et écrivaine palestinienne Dr. Samah Jabr. Dans l’héritage de Frantz Fanon, psychiatre anticolonialiste, elle témoigne des stratégies et conséquences psychologiques de l'occupation et des outils des palestiniens(nes) pour y faire face et résilier. Des extraits de ses chroniques et interviews seront la tige principale d'un film aux multiples voix. Dans cette Palestine fragmentée, des palestiniens(nes) aux multiples identités, partagent leurs résistances et résiliences face aux blessures invisibles de l'occupation.

Débat animé par l’association France Palestine Solidarité Alsace

(Martine Roblet, praticienne en psychothérapie)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dimanche 8 avril 20 heures ????

« Mon film raconte la guerre de l’été 2014 à Gaza, vue depuis la Cisjordanie.
Je tournais un film sur ma nièce Yara, sur les femmes et la vie quotidienne en Palestine.
« J’ai 16 ans et j’ai déjà vécu trois guerres », a dit Farah Baker, une jeune fille palestinienne dans un tweet après le bombardement de sa maison à Gaza. Affligée, par son tweet, je savais que mon film allait prendre une autre direction. J’ai pris alors ma caméra et ait commencé à rencontrer des Palestiniens.
Dans mon film, on découvre à travers, un artiste, un boulanger, une paysanne, un fleuriste, un banquier ou encore une pilote automobile, comment ces personnes sont touchées par ce conflit dans leur vie quotidienne, leur solidarité envers Gaza tout en tentant de construire leur société malgré l’occupation et l’oppression. »

Norma Marcos est franco-palestinienne, elle est scénariste, réalisatrice et écrivaine

Débat animé par l’association France Palestine Solidarité Alsace

(Guy Peterschmitt)