Chers lecteurs, chères lectrices,
Le débat idéologique fait rage… L’instauration de plus en plus prégnante de « vérités » officielles dans le débat public appauvrit le débat démocratique dans lequel ne domine que l’intolérance.
Le choix fait par la plupart des médias est celui de l’alignement sur des éléments de langage institués pour valoir en tant que certitudes irréfutables.
Le gouvernement actuel ayant même songé à instaurer en 2019 un « Conseil de l’ordre des journalistes » pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation. Et pourquoi pas un ministère de la Vérité ?
Si le gouvernement aura fait piteusement machine arrière, il reste que le mal était déjà dans la place.
Aujourd’hui, toute information ne servant pas une narration officielle est assimilée à une « fake news » ou « fausse nouvelle » potentielle.
Seule la presse alternative, libre, non-dépendante des puissances d’argent résiste et ose braver les « interdits ». C’est uniquement en celle-ci qu’un espace de liberté s’ouvre pour des idées alternatives qui viennent jauger de la « vérité » officielle dictée par les pouvoirs économiques et politiques.
Ainsi, L’Alterpresse68, membre du Syndicat de la Presse Indépendante d’Information en Ligne (SPIIL, 260 membres en France) incarne en Alsace et particulièrement dans le Haut-Rhin cette « Presse pas pareille » qui s’engage pour le pluralisme de l’information. Avec un certain succès éditorial, puisque nous comptabilisons jusqu’à 60.000 visiteurs uniques sur le site.
Ce relatif succès nous le devons à un choix éditorial engagé, sans être pour autant militant, un travail d’enquête sur des sujets souvent complexes ou politiquement minés, qui rebutent la rédaction du double journal unique alsacien, une place importante accordée à l’information sociale et à la culture régionale qui caractérise l’Alsace…
Cela est le fruit du travail d’une petite équipe, dirigée par un journaliste salarié et des pigistes parfois rémunérés…
Nous nous heurtons pourtant à un obstacle de taille : nous avons choisi dès le début de cette aventure le choix de la gratuité. Ce qui repose sans cesse la question de son modèle économique. Nous bénéficions du modeste fonds à la presse sociale de proximité et d’une aide de 5000 euros de la part de Pôle-emploi. Ainsi que de la contribution volontaire de certains de nos lecteurs. Qu’ils en soient remerciés ici.
Cela confère à notre journal un équilibre précaire. Et nous sommes aujourd’hui placés dans une situation où son existence même est en jeu. Nos moyens financiers ne nous permettent pas actuellement d’assurer les coûts de notre activité et particulièrement le versement des salaires.
Si nous n’arrivons pas à trouver des solutions pour régler ce problème au plus tôt, nous ne pourrons poursuivre l’activité…
Mais pour l’heure nous lançons un appel pour pouvoir assurer la rentrée de septembre avec les projets rédactionnels que nous souhaitons développer dans des domaines aussi divers que la poursuite des éditions papier, la question sociale, la vie démocratique, les mesures nécessaires sur le plan environnemental, la défense de la culture et de la langue régionale…
Pour y arriver, nous proposons un plan d’urgence à nos lecteurs : seuls vous êtes en mesure de sauver le journal ! En contribuant, même modestement, à un appel de fond par le biais de la plateforme « OKPAL/J’aime l’info ».
A titre d’information, si vous versez 10 euros à cette plate-forme, vous bénéficierez d’un avoir fiscal de 66%, soit 6,60 euros, votre don, récurrent ou fixe, ne vous coûtera donc que 3,40 euros…
Nous sommes conscients de toutes les sollicitations qui vous sont faites de toute part, et pour lesquelles il n’est pas toujours possible de répondre. Toutefois, si nos lecteurs réguliers ne versaient ne serait-ce qu’un seul euro par mois, notre modèle économique serait consolidé et permettrait d’améliorer quantité et qualité des informations parues dans le journal.
Voici le lien direct vers la plateforme de don OKPAL/J’aime l’info.
Nous vous remercions par avance pour tout soutien que vous serez en mesure d’apporter à un média promoteur du pluralisme de presse à Mulhouse et en Alsace.
L’équipe de L’Alterpresse68