Ah ces fainéants, ces tricheurs, ces corrompus, ces cigales, révoltées contre la juste punition pour leurs fautes ! Les réseaux sociaux, les blogs, certains éditoriaux (celui de Raymond Courraud pour « L’ALSACE »), débordent ce matin de ce type de considérations après la victoire de SYRIZA en Grèce. Il y en a qui « suintent » littéralement de dépit, traitant d’idéologues « rouges » leurs contradicteurs, tout en clamant leur attachement à la démocratie.
Il me semble que certaines mises au point doivent être faites, tant l’usage de l’expression « dette abyssale » a brouillé la réalité, et perturbé l’esprit des commentateurs.
La Grèce, c’est 11 millions d’habitants, et 2,3% du PIB de la zone euro. C’est aussi un budget inférieur à celui du département des Hauts-de-Seine. C’est enfin 319 milliards d’euros de dette publique cumulée, soit 3% de celle de l’ensemble de la zone euro, qui se montait à 9.055,5 milliards d’euros au 1er trimestre 2014 selon Eurostat.
Les manquements, les tricher...

 

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