Un long agenda de grèves, même approuvé par l’ensemble des organisations syndicales, risque hélas de ne pas suffire à entamer le système. C’est ce que tente d’exprimer dans un tract le CP68 (un collectif Haut-Rhinois qui milite pour l’abolition des dettes publiques) qui craint que le mouvement social en cours ne trouve pas l’élan nécessaire pour ouvrir une brèche dans le mur de la dette.
Il s’agit en l’occurrence du mur de la dette de la SNCF, d’autant plus piégeant que presque personne ne l’a dans le collimateur. Tout au plus suggère-t-on de le déplacer. Sans l’abimer ?!… Pour qu’il serve à justifier d’autres régressions et à barrer la route à d’autres luttes, dans d’autres secteurs ?!…
Bref, comment éviter un scénario à la grecque à l’échelle de la SNCF ? La réponse n’est évidemment pas à la portée d’un petit collectif qui s’est contenté d’imaginer un scénario de subversion composé d’une succession d’épisodes si réjouissants qu’il le considère lui-même comme « improbable ». Dans l’espoir, peut-être, que d’autres vont concevoir, rendre plus « probable » – et finalement mettre en oeuvre – le scénario subversif attendu ?…
Voici ci-dessous le texte au format PDF– sous forme d’interpellation des Macron, Philippe, Pépy et consorts – qui a fait l’objet d’un tract :
ScenarioSubversionPourMai2018