On en parle par­tout ! Même les plus libé­raux trou­ve­raient dans un « reve­nu uni­ver­sel » des ver­tus. Pour dyna­mi­ser la consom­ma­tion de masse ?Quelles que soient les moti­va­tions, l’idée que chaque indi­vi­du béné­fi­cie d’un reve­nu garan­ti com­mence à faire son che­min. N’oublions pas que c’est dans le pays où les banques sont reines, la Suisse, qu’un réfé­ren­dum a été orga­ni­sé sous l’impulsion de Daniel Häni, ins­tal­lé à Bâle, pour pro­po­ser un reve­nu uni­ver­sel de 2.500 FS en Hel­vé­tie. Bon, le « non » l’a empor­té, mais que cette ques­tion soit sou­le­vée dans ce pays n’est pas pas­sé inaperçu.
Des pos­sibles can­di­dats à l’élection pré­si­den­tielle en France reprennent l’idée. Même à droite…
Pour­tant, il n’est pas encore clair si tout le monde parle de la même chose : salaire ou reve­nu, mini­mal ou uni­ver­sel, rem­pla­çant les aides actuelles ou une pres­ta­tion sociale nou­velle, finan­cé par le bud­get de l’Etat ou la Sécu…
On pour­ra déjà avoir quelques réponses lors du forum orga­ni­sé par plu­sieurs asso­cia­tions le 22 octobre à la Mai­son de la Citoyen­ne­té à Kingersheim.Et le 24 octobre éga­le­ment puisque la séna­trice socia­liste P. Schil­lin­ger orga­nise son propre débat… à la Chambre de com­merce et d’industrie de Mul­house. Il fut un temps où les par­le­men­taires de gauche pri­vi­lé­giaient les Bourses du Tra­vail ou les Mai­sons du Peuple pour cela. Il n’y a pas que l’époque qui change…
Michel Muller