La soi­rée-débat du 20 mai au ciné­ma Bel Air fut une réus­site. De par­ti­ci­pa­tion d’abord puisque la salle était pleine à cra­quer. Par le conte­nu éga­le­ment : Ste­lios Kou­lo­glou a par­fai­te­ment décrit la situa­tion et les enjeux actuels pour les Grecs tout en concluant par un « nous ne lâche­rons rien » applau­di par la salle. Patrick Le Hya­ric, dépu­té euro­péen, a expli­ci­té le tra­vail du groupe Gauche Uni­taire pour faire pres­sion sur la Com­mis­sion en exi­geant une autre poli­tique finan­cière et éco­no­mique, ce qui est par­fai­te­ment possible.

Ce fut une réus­site aus­si grâce à des par­ti­ci­pants atten­tifs et bien infor­més qui, par leurs ques­tions judi­cieuses, ont per­mis d’approfondir les enjeux éco­no­miques et sociaux qui se posent non seule­ment à la Grèce mais à tous les pays euro­péens; et aus­si grâce à des par­ti­ci­pants prêts à s’engager dans une soli­da­ri­té concrète avec le peuple grec.

Le spec­tacle fil­mé de Chris­tophe Alé­vêque sur la dette a conclu la soi­rée en repla­çant la ques­tion de la dette dans son vrai contexte avec beau­coup d’humour et énor­mé­ment de pertinence.

De quoi don­ner rai­son à un des par­ti­ci­pants inter­ve­nants dans la salle durant le débat en rap­pe­lant le qua­li­fi­ca­tif inadap­té de « dette » pour ce qui n’est somme toute qu’un inves­tis­se­ment public pour pro­mou­voir l’économie et le social.

Un post-scrip­tum qui n’a rien à voir : si vous aimer les publi­ca­tions qui ont « quelque chose entre les deux oreilles » et qui vous rendent un peu plus intel­li­gents après la lec­ture, dévo­rez le der­nier numé­ro du Sau­te­rhin dans lequel Erasme rap­pelle que « la guerre est douce pour celui qui ne l’a pas faite ». Un mes­sage à l’éditorialiste va-t-en guerre de L’Alsace ?

Michel Mul­ler