Christophe Lannelongue, l’actuel directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) du Grand Est n’est pas un farfelu. On l’a vu régulièrement dans les médias affronter le personnel hospitalier en grève entre autres aux urgences de Mulhouse en appliquant rigoureusement les consignes que le gouvernement lui donnait. Cet l’image parfaite du haut fonctionnaire droit dans ses bottes qui est là pour exécuter les ordres, point barre. Ses paroles ne sont donc pas des élucubrations personnelles, ni dénuées de fondement. Sa rigidité et sa suffisance ne lui permettent pas toujours d’être habile dans ses propos mais est-ce cela que l’on demande à un haut-fonctionnaire ?

M. Lannelongue, donc, a affirmé le week-end dernier « qu’il n’y avait pas de raison d’interrompre les suppressions de postes et de lits au CHRU de Nancy », « qu’il n’y avait pas de raisons de remettre en cause la réforme hospitalière » prévoyant la suppression de dizaines de milliers de lits en France dans les cinq ans à veni...

 

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