Ils étaient plus d’un millier en ce dix-septième samedi consécutif à Mulhouse. Encore 500 à Colmar et plus de 1500 à Strasbourg. C’est dire si nos belles âmes de gauche doivent être au supplice.
Un rédacteur d’Alterpresse68 croise d’ailleurs un ami dans la rue du Sauvage, artère commerçante du centre-ville. Après un bref échange, notre rédacteur lui signifie qu’il doit le quitter pour s’en aller rejoindre le cortège des manifestants, devant le square de la Bourse.
Mine effondrée de l’ami en question, portant sa main sur son front en signe de désolation : « Non. Toi ! La-bas ? » Quel déclassement dans l’esprit de cet authentique humaniste, que de voir son ami se jeter dans les bras de ces « fachos » en poussettes et bonnets bariolés !
Les photos de Martin Wilhelm, à découvrir ci-dessous, ne trompent d’ailleurs personne !
Voyez ces funestes oriflammes tricolores, dressés comme des baïonnettes, dont le centre figure l’abominable blanc monarchiste. La même couleur étant arboré par de nombreux irresponsables en tee-shirts, sur la face desquels on pouvait découvrir la version odieusement tronquée de notre devise républicaine : « Liberté » !
Voyez ces mines chafouines de soignantes, prêtes à vous convaincre de les enlacer avant que de transformer leurs blouses blanches en votre linceul !
Voyez ces cégétistes en chasuble rouge, tout prêts à répandre le désordre par le sang des travailleurs déchainés de chez PSA !
Voyez les scandaleuses banderoles établissant un lien entre passe sanitaire et politique antisociale du gouvernement, alors même qu’il n’existe aucun remède connu au néolibéralisme !
Voyez surtout tous ces individus nippés de vêtements jogging et bonnets de camaïeu violet (quelle horreur), déjà prompts à ripailler de vos enfants pour la nouvelle année !
Évidemment, certains parmi eux se draperont aisément sous les ornières de l’actualité récente, pour espérer ne pas être confondu par nos limiers en fachosterie distinguée.
Notamment le « Pfizer gate », ou à peine un seul sous-traitant du grand laboratoire américain aura truqué ou dénaturé les résultats des tests sur le vaccin ARN contre le covid, dans une indifférence générale, et fort heureusement sans conséquences sur notre empressement sacerdotal à vacciner tout le monde, tout le temps.
Et si notre prophylactique et bio-protecteur gouvernement s’est arrogé le pouvoir de suspendre la capacité d’appréciation du Parlement sur sa politique sanitaire, s’agissant notamment du déploiement du passe sanitaire, qu’il a désormais entièrement à sa main, en chevauchant allègrement les élections présidentielles, c’est à dire jusque juillet 2022, chacun sait que c’est tout à fait proportionné et on ne peut plus nécessaire, si l’on veut s’éviter des dizaines de millions de morts d’ici l’été prochain dans notre pays.
Enfin, que les enfants à partir de l’âge de 5 ans soient de toute évidence destinés à servir de prochaine cible vaccinale, en France comme en Europe, prouve à tout le moins que ces dispensateurs viraux aussi juvéniles que professionnels l’ont bien cherché à la récrée, alors qu’on les entendait ourdir, entre deux chat perché, les plans les plus mortifères contre leurs grands-mémés !
Il est d’ailleurs tout à fait probable que Christophe Barbier, notre grand ami journaliste à l’auguste écharpe rouge, vienne livrer cette cohorte puérile (et toutes les autres) aux agents chargés de leur livrer la messe vaccinale, ainsi qu’il l’a déclaré le 5 novembre sur BFMTV : « On peut demander à ceux qui ont les noms des non-vaccinés de donner ces fichiers à des brigades ou à des équipes, qui vont aller frapper à leur porte ».
Car dans l’esprit de notre éditocrate vaccinologue, « la bonne solution c’est de transformer le passe sanitaire en passe vaccinal », de sorte qu’il vaudrait mieux se vacciner que se tester.
Un argument en effet imparable, dont les soignants du CHU de Bordeaux, testés positifs ce 4 novembre, à l’occasion d’un foyer épidémique survenu dans un service de l’établissement, et qui sont tous doublement vaccinés, ont fait la preuve expérimentale de la grande justesse…
Les pièces à conviction photographiques sont aimablement fournies ci-dessous par M. Wilhelm Martin, qui ne les fournira toutefois pas aux agents de M. Barbier :