Partis de la place de la Bourse vers 10 heures, les manifestants du 1er mai, après 2 années de privation pour cause de covid, ont rejoint le parc Salvator, leur destination, un peu plus d’une heure plus tard.
Le cortège mulhousien comptait entre 600 et 700 personnes (syndicats de salariés, d’étudiants -CSTE- et de lycéens -Voix lycéenne-), dont la moitié était constituée de kurdes alévis, (issus du centre culturel Kurde de Mulhouse, proche du Parti des travailleurs du Kurdistan), dont une représentante est intervenue, comme on peut l’entendre ci-dessous :
Le cœur de la protestation a tourné autour du report de l’âge de la retraite à 65 ans, prévu dans le programme d’Emmanuel Macron, tandis que le principe d’un travail obligatoire pour l’obtention du RSA n’a pas suscité l’intérêt social du plus grand nombre de défilants.
Certains syndicats sont entrés dans l’espérance à la manière conseillée par le pape Jean-Paul 2, en son temps. C’est à dire en croyant que le Président allait se raviser et faire pénitence, en choisissant d’appliquer une politique plus sociale et plus écologique lors de sa seconde mandature, après avoir soigneusement saccagé la plupart de nos communs.
Or les voies du Seigneur Républicain sont éminemment pénétrables par ses puissants alliés, et le goût du lucre a plus de chance de perdurer en lui que la Lumière de la connaissance, sociale et écologique, de frapper son occiput sans altérer son cerveau reptilien néolibéral.
La CGT nationale ne se fait, quant à elle, guère d’illusions sur le nouveau quinquennat d’Emmanuel Macron, à en juger par son tract diffusé depuis quelques jours :
DECLARATION-CGT-ELECTIONS-PRESIDENTIELLESA Colmar, l’union locale CGT appelait avec la CFTC à un rassemblement à 10h30 devant la Maison des syndicats, rue de Turenne.
A Strasbourg, entre 1500 (selon les comptes de la police) et 3000 personnes (selon les syndicats) ont défilé à partir de 10h30 dans les rues de Strasbourg.
Ci-dessous, la galerie photographique de Martin Wilhelm :





















