Les oppositions à la mise en place des grandes régions se multiplient. Décidée d’en haut, sans concertation avec les populations concernées, la réforme va se mettre en place par le fait du prince. Pour notre région particulièrement, une opposition hétéroclite n’a débouché sur rien de bien concret. Pire, certaines positions ou déclarations entendues lors des manifestations, interrogent sur la motivation politique de ses acteurs.

Ne croyait-on pas entendre, parfois, des accents ressemblant étrangement à ceux entendus à la Ligue du Nord italienne, qui veut l’indépendance de la « Padanie » pour que la riche Lombardie n’ait plus à payer pour ces « pouilleux » du sud.

D’autres mouvements de ce genre font florès en Europe : la Belgique connaît les siens, l’Espagne aussi. Comme si la solidarité garantie par les Etats en Europe ne pouvait survivre à la crise…

Mais en fait, à quoi répond ce besoin impérieux de « régionalisation » qui ne concerne pas que la France, pas que l’Eu...

 

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