Pour huit salariés ce sera donc quinze mois avec sursis et neuf mois de prison ferme pour la séquestration, du 6 au 7 janvier, de deux cadres de l'entreprise Goodyear d'Amiens - Nord.
Deux des huit ont été condamnés en outre pour violences en réunion.
On rappelle que l'usine a fermé quelques jours après ces incidents et les 1 143 salariés licenciés suite aux longues procédures engagées pour fermer le site industriel après un conflit social qui a alimenté la chronique sociale durant plusieurs mois.
Le parquet, représentant l'Etat, avait requis devant le tribunal correctionnel deux ans d'emprisonnement, dont un an " ferme aménageable".
Si la loi prévoit en effet de très lourdes peines pour les cas de séquestrations, considérés comme constitutifs d'actes de privation de liberté (jusqu'à 20 ans de réclusion criminelle) elle prévoit cinq ans de prison et une amende de 75 000 euros si la personne séquestrée est libérée volontairement avant le septième jour accompli, ce qui était...
Pour accéder aux articles et ressources, identifiez-vous ci-dessous (ou par le bouton "connexion" en haut). Si vous n'êtes pas encore abonné-e, souscrivez ICI.