Monsieur le Président,
La revendication en faveur de la création d’un Conseil culturel d’Alsace (CCA) est ancienne. Elle remonte aux années 70. Elle a été reformulée maintes fois au cours des dernières décennies, y compris lors des Assises de la langue et de la culture régionales (2013–2014). Au début de l’année 2015, l’Initiative citoyenne alsacienne (ICA), que je préside, lançait un Appel en faveur de la création d’un Conseil culturel d’Alsace (voir pièce jointe). Extrait : « Nous en appelons aujourd’hui au Conseil régional d’Alsace pour qu’il décide avant sa dissolution la création d’un Conseil culturel d’Alsace. Ce qui est en son pouvoir ! Par la suite, le nouveau Conseil régional de la grande région (ALCA) devra garantir son maintien en tant qu’organe consultatif. » Ce qui était souhaité, c’est un Conseil culturel, organe consultatif du Conseil régional dont il constituerait un élément, une partie intégrante.
Cet appel a recueilli la signature d’un bon millier des personnalités représentatives du monde politique, économique et culturel.
- Vous avez bien voulu nous donner l’occasion de vous présenter l’action et de prendre en considération nos propositions quant à la forme et au contenu d’un possible Conseil culturel d’Alsace.
- Au cours de la délibération du 22 juin 2015, le Conseil régional d’Alsace (CRA) proposait la création d’un Conseil culturel d’Alsace (CCA). Il ressortait de la délibération que ses « membres du conseil culturel alsacien seront désignés par le Président de la Région Alsace :… »
- Vendredi 13 novembre 2015, « la Commission permanente du Conseil Régional d’Alsace de ce vendredi 13 novembre 2015 a approuvé la création d’un Conseil culturel d’Alsace. » Elle confirmait que « Les membres du Conseil culturel d’Alsace (70 personnes maximum) seront désignés par le Président du Conseil Régional » et indiquait que « Dans un premier temps, une instance de préfiguration a été créée sous la forme d’un bureau provisoire de 14 membres chargé de rédiger le règlement intérieur, d’organiser l’assemblée générale constitutive et les élections au Conseil culturel. »
- 4. Si notre interprétation est bonne, il ressort de tout cela que le Conseil culturel d’Alsace est d’ores et déjà créé. Il s’agit d’une institution mise en place par le Conseil régional d’Alsace exactement comme en Bretagne où le Conseil régional s’est adjoint un Conseil culturel (dont les membres ont été nommés par le président du Conseil régional), une seconde assemblée consultative de la Région à côté du CESER (dont les membres sont désignés par le Préfet de Région). Ce qui existe en Bretagne, à savoir un CCB élément du Conseil régional, c’est exactement ce dont l’Alsace a besoin et c’est ce qui a été demandé.Rappelons que le CCB n’est pas constitué en association.
- 5. Créer un Conseil culturel d’Alsace ne se justifie que s’il s’agit d’une institution. Une association, qui ne serait qu’une association de plus n’aurait pas la légitimité que la cause nécessite. Il ne s’agit pas pour l’Alsace d’avoir un conseil culturel qui ne serait pas rattaché aux institutions régionales. D’ailleurs, le CCA devrait aussi pouvoir être rattaché aux deux départements alsaciens, voire à celui de la Moselle.
- Permettez-nous de rappeler que si la Bretagne dispose d’un Conseil culturel (CCB), la Corse dispose d’un Conseil économique social et culturel (CESC), la Martinique, la Guadeloupe et Mayotte d’un Conseil de la culture, de l’éducation et de l’environnement (CCEC), la Polynésie française d’un Conseil social environnemental et culturel (CSEC) et la Nouvelle-Calédonie d’un Sénat coutumier (SC). Toutes ces organisations sont des institutions officielles adjointes aux organismes politiques et démocratiques. Il doit en être de même pour le CCA. C’est là, de notre point de vue et de celui des 1000, un impératif conceptuel.
- Certes le fait que le Conseil régional d’Alsace ait disparu ce 1er janvier complique les choses. Cependant Monsieur le Président, pour rester dans la logique et la démarche, vous devriez dans les très prochains temps, mettant à profit les fameux premiers cent jours de votre nouveau mandat, proposer au Conseil régional de l’ACAL (CRACAL) de reprendre à son compte ce que le Conseil régional d’Alsace a créé, et de doter le Conseil régional de l’ACAL d’un CCA qui en serait un élément, une partie intégrante.
- Ce que le CCA, aura à faire en premier une fois l’AG tenu et le bureau élu, c’est de demander officiellement le rattachement du CCA au Conseil régional de l’ACAL.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations respectueuses.
Pierre Klein, président de l’Initiative citoyenne alsacienne (ICA)
LECTURE DE TEXTES DE RENE SCHICKELE
Richard Weiss nous signale une initiative dRappelons que René SCHICKELE (1883 Obernai –1940 ) est le plus grand écrivain alsacien (au moins ) de la 1ère moitié du XXème siècle , créateur du concept de “Geistiges Elsässertum/Alsacianité de l’esprit”, qui a rêvé d’une Alsace bilingue , pont entre la France et l’Allemagne… Même si son style peut apparaître difficile d’accès aujourd’hui (.…du niveau de celui de Thomas MANN qui l’a fait entrer à ce qu’on pourrait appeler l’”Académie allemande de littérature “), il faut relire cet auteur trop méconnu dans sa propre région.
Il s’était fait construire une maison à Badenweiler, d’où il voyait l’Alsace (et où il a écrit:” Die Himmlische Landschaft”,etc…) mais il a fui l’Allemagne AVANT 1933 pour mourir à Saint-Paul de Vence , au milieu d’autres écrivains (germanophones) exilés!
La maison qu’il habitait, le « René Schickelé Haus » est une étape d’une promenade organisée à la date anniversaire de sa mort avec des étapes durant lesquelles des textes de René Schick
° A Badenweiler on visite aussi un (petit) musée littéraire, plus le tout nouveau “Musée TCHEKHOV”, ainsi que les ruines des thermes romains et la Burg, ruines du château médiéval de cette jolie cité du Margräflerland à quelques encablures de Mulhouse ou Colmar…
Sonntag, 31. Januar 2016,
(Todestag René Schickele 1940)
15.00 Uhr
Treffpunkt im Kurhaus:
Spaziergang zum Haus René Schickeles
Lesungen vor Ort
Teilnahme kostenlos
17.00 Uhr
Annette-Kolb-Saal des Kurhauses Badenweiler
Elsass im Herzen – Europa im Blick
Lesung aus Texten René Schickeles
Klaviersonate Mozarts
Auswahl, Überleitungen und Lesung: Rolf Langendörfer
Joachim Pack spielt die Klaviersonate Nr. 10 in C‑Dur, KV 330
von Wolfgang Amadeus Mozart
„Die Sprache ist ein besonderer Saft, viel mehr als Blut.
Ich weiß es, gerade weil das Deutsch nicht meine Muttersprache ist.“
(René Schickele, Tagebücher , 11. Dezember 1933)
Aus welchen Quellen René Schickele in seinem Schreiben schöpfte, wird aus einer Vielfalt von Texten deutlich. Autobiographisches, Gedichte, Essays, die Romane und Tagebücher lassen spüren, wo das Herz des Elsässers schlägt. Im Mittelpunkt der Lesung steht „Rundreise des fröhlichen Christenmenschen“.
Ein in der Erstausgabe von 1922 eingefügtes Notenbild nimmt ein Motiv aus der Klaviersonate Mozarts auf, die innerhalb der Lesung zu hören ist.
Eintritt mit Gästekarte € 6,00, ohne Gästekarte € 7,00