Nous publions ici le second volet d’un article plus approfondi consacré au Nicaragua, après celui consacré à l’émergence du comité haut-rhinois, créé à Lutterbach dans les années 80. Cet article est paru originellement dans la revue mensuelle Pour l’Emancipation Sociale d’octobre 2016 – n° 27.
Alors que les origines des inégalités sociales dans le monde remontent à l’aube des civilisations, le capitalisme et l’impérialisme n’ont rien fait pour les juguler, si ce n’est l’inverse. Seuls des progrès sociaux, imposés ici et là, auront permis durant les 60 dernières années de réduire tant soi peu les criants manquements, principalement dans le domaine sanitaire.
Prenons l’espérance de vie à la naissance dans le monde : celle-ci s’est accrue depuis 1950. Tandis que les femmes et les hommes nés au début de cette décennie pouvaient espérer vivre en moyenne 46,9 ans, celles et ceux nés entre 2005 et 2010 peuvent atteindre en moyenne l’âge de 68,7 ans : une avancée de plus de 20 ans. Les populations des régions en développement ont vu leur espérance de vie augmenter nettement : de 41,6 ans dans les années 1950 à 67 ans aujourd’hui, soit un peu plus de 25 années.
Mais les moyennes ne comblent pas les disparités de classe. Dans les pays riches, on peut vivre deux fois plus longtemps que dans les pays pauvres : 82,7 ans au Japon contre 44 ans en Sierra Leone. La France est parmi les plus élevés avec 80,9 ans. Pourtant les disparités de classe quel que soit l’hémisphère fera la différence. Au sein même de ces pays riches, ces dernières années laissent apparaître un recul de cette longévité, notamment en France…
Penchons-nous sur le Nicaragua (Amérique Centrale), répertorié « moyen » entre les plus et les moins confortables en termes de taux de mortalité. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 2015, l’espérance de vie à la naissance sera de 78 ans pour les femmes et 72 ans pour les hommes. Le taux de mortalité infantile (TMI) (1) est de 19,65/1000, alors qu’il est de 4 en France ; « honorable », comparé à l’Angola : 96 pour mille !! L’Afrique est en effet le continent dont la souffrance sanitaire et sociale demeure catastrophique !
De l’alternance politique à l’alternance sociale
Au pays des volcans (2), le retour de Daniel Ortega (FSLN) (3) à la présidence de la république en 2006 a permis des évolutions positives en termes de politique de santé. Pour preuve : en 2000, l’espérance de vie à la naissance (H & F) était de 68,4 ans, et le TMI de 34,8/1000.
Lorsque D. Ortega et les sandinistes quittèrent le pouvoir en 1990 pour le laisser aux libéraux, ceux-ci creusèrent à nouveau un fossé béant des inégalités.
Pendant que les Etats-Unis subventionnent ses agriculteurs à des niveaux record, la doctrine imposée au Nicaragua a été celle du rigoureux marché libre. Exemple avec l’agriculture : l’ample réseau de coopératives créées durant la révolution (1979 à 1990) s’est effondré, dû à l’impossible compétitivité en l’absence d’accès aux crédits, aux coûts de production sans cesse croissants et au gel ou à la chute des prix… Jusqu’en 2000, le café était la principale source de devises étrangères du pays, du XIX° siècle à la révolution. La migration vers les villes qui en a résulté n’a fait qu’exacerber les problèmes sociaux…
En 2002, des centaines de familles de paysans appauvries ont campé le long des routes durant des mois pour demander du travail. A Matagalpa – la 4ème cité du pays et la capitale du café – des niveaux de malnutrition ont été fatals… Depuis, 56 % de la population survit en ville (ou en bidonville).
Les hôpitaux étaient habituellement dépourvus des médicaments essentiels (au sens de l’OMS) et les soins n’étaient plus gratuits.
L’école n’étant plus gratuite non plus, la désertion s’était extrêmement accrue. Les nombreux reculs sociaux ont constitué une stagnation du TMI durant toutes ces années.
Les drogues sont dorénavant un fait majeur et abordable, du crack peut être acheté dans la rue pour 1 dollar. Les délits mineurs sont commis presque toujours en relation avec la drogue. Drogues et dissolvants se sont transformés en mode de vie pour une partie d’une jeunesse désœuvrée… Les néolibéraux doivent certainement admirer leur esprit entrepreneur tandis que les néo-conservateurs approuvent sans doute la passivité induite par les drogues.
Et cetera, et cetera…
En 2006, le taux d’analphabétisme était remonté à 35 % dans les campagnes et à près de 20 % dans les villes, alors qu’il avait chuté à moins de 6 % en 1990. Rappelons qu’en 1979, lorsque Somoza fut chassé, le TMI dépassait 40/1000 et que plus de la moitié de la population ne savait ni lire, ni écrire.
A travers l’ALBA (4) et l’important soutien du Venezuela, D. Ortega a donc décidé de s’attaquer à la pauvreté en menant des programmes socio-productifs et de microcrédits pour stimuler l’économie familiale et des petits producteurs. Ont aussi été programmés la campagne Faim zéro et la construction de logements… Ortega a aussi fixé des conditions cadres permettant aux grands producteurs et aux entreprises en tous genres d’investir dans le pays (5). Il a développé les infrastructures, en particulier dans le domaine de l’énergie, des télécommunications et des routes. Actuellement, plus de 80 % de la population ont accès à l’électricité. La dépendance au pétrole est passée de 80 % à moins de 40 %, grâce à des projets géothermiques et hydro-électriques et, dans les campagnes, photovoltaïques. Par ailleurs, l’Etat tente de recréer une cohérence du système de santé : tout en bénéficiant du secteur privé, il a développé un système de prévoyance pour les salariés, gardé et redynamisé le secteur public et gratuit, auquel 60 % de la population a recours. Il a rendu l’éducation publique gratuite…
Les données économiques
S’il fallait caricaturer la politique économique et sociale du FSLN, elle serait analogue à la sociale démocratie : combattre petit à petit les inégalités sociales (mais sans revalorisation salariale notable), choyer le patronat et être le bon élève du FMI et de la Banque Mondiale.
5ème économie de l’isthme centre-américain, le Nicaragua (129 000 km²) représente 7,1 % du PIB de la région, avec 12,3 Mds de dollars en 2015, et près de 15 % de sa population : 6,3 millions. Le pays a maintenu, depuis les années 2000, un taux de croissance annuel proche de 4 % (soit le plus élevé de l’isthme). Pour 2016, les prévisions tablaient sur le maintien d’un rythme élevé de croissance autour de 4,5 %. Les transferts des migrants (vivant aux Etats-Unis) ont atteint 1,1 Mds de $ (9,3 % du PIB), et « compensent » l’évasion fiscale dont le taux est d’importance similaire. La dette publique représentait 44,3 % en mars 2016. La consommation a représenté 78,9 % du PIB en 2015, loin devant les investissements : 30,3 %. Rappelons que le pays de Sandino bénéficie de Petrocaribe (6). Malgré ces avancées, le Nicaragua demeure le 2ème pays le plus pauvre du continent et des Caraïbes derrière Haïti, en termes de PIB/habitant : 1 965 $/2015 (36 248 $ par français) (7). Plus de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté et le chômage affecte 7,8 % des travailleurs (8). Le secteur agricole représente 15 % du PIB, tout en étant la 1ère industrie à l’export (sucre, café, conserves de poisson et de produits de la mer…). Le tourisme mériterait de se développer car le pays est magnifique, accessible aux petites bourses, et le moins violent de la région.
L’indispensable solidarité
Sans la solidarité, le Nicaragua serait cruellement retardé dans le domaine de la santé, que cela soit en termes de progrès technique, de moyens humains et budgétaires ou d’accès au droit à la santé pour tous et toutes. A cette faiblesse, il est essentiel de rappeler que la région est habituellement victime d’ouragans, d’inondations, d’éruptions volcaniques, parfois de séismes et continuellement de changements climatiques. En 2014, la sécheresse a privé les populations de récoltes bénéfiques. Ces catastrophes naturelles sanctionnent tout type de progrès matériels, (mais pas moraux, les nicas sont d’un tempérament optimiste et combatif), elles aggravent la pauvreté et la vulnérabilité des territoires sinistrés.
En 2015, le budget du Ministère de la Santé (Minsa) s’élevait à 9 % du PIB, dont l’essentiel est partagé entre 4 types d’hôpitaux : l’hôpital public, gratuit, l’hôpital pour les patients couverts par une prévoyance, l’hôpital privé (à Managua) ; ultramoderne, équipé des techniques les plus performantes et d’un personnel au top – à faire pâlir nos hôpitaux français – et dont la clientèle est principalement nord-américaine ; paradoxe déconcertant permettant une source de devises. Enfin, l’hôpital militaire, inauguré en 2014, lui aussi installé à la capitale, accueille les militaires et les patients lambda.
Mais seules les grandes villes en possèdent un, soit 6 ou 7 au total. Les villes plus petites bénéficient uniquement d’un « centre de santé », d’une petite clinique, équipée parfois d’un simple bureau et d’une petite salle de soins, en principe gratuit. Le Nicaragua détient 1 médecin pour 2 700 hab. (1 pour 300 en France et 1 pour… 50 000 en Tanzanie).
La solidarité provient de divers horizons géographiques et institutionnelles : ONU (Unesco, PNUD (9), des Etats, des ONG : les caritatives, celles dites tiers-mondistes, les comités de soutien « politisés » (en très net recul), etc. Celle-ci emprunte diverses contributions : aides financières, matériels médicaux divers, médicaments, soignants…
Après la décennie des restrictions budgétaires dans les services de santé, d’éducation et d’aide sociale, les communautés de base et les ONG ont repris une bonne partie de ces tâches. Leurs actions sont financées avant tout par la solidarité internationale.
La solidarité, la tendresse entre les peuples (10)
Mais nombre d’entre elles n’ont pas abandonné les « oubliés » de la croissance pour autant. Par exemple, le Comité de Soutien au Nicaragua 68 (CSN), qui, depuis 32 ans, s’investit pour apporter toute l’aide selon ses moyens dans des projets, qui furent aussi divers que variés les 10 premières années. Depuis 19 ans, le CSN soutien l’ONG nicaraguayenne Prosalud (littéralement « Pour la Santé »). Un projet de santé initié et co-développé par Antoon Bongaerts, médecin belge, installé au pays de Sandino depuis 1984, par altruisme et par amour pour cette région et ses habitants.
Prosalud est fondé en 1997, dans la continuité de l’engagement en 1990 d’Oxfam Belgique. Sa mission et ses principes généraux : promouvoir le droit intégral aux soins de santé de qualité et de droits égaux pour la population défavorisée ; payables par tous – hormis celles et ceux qui sont dans l’incapacité ; complémentaire au système public ; intégrer les différents projets dans les mêmes territoires. Dans ce but l’ONG développe une forte institutionalité, met sur pied des modèles de soins de santé alternatifs, en alliance avec des partenaires ayant la même approche, en complément au système de santé public et en collaboration avec les communautés villageoises.
Mission Prosalud
Durant les premières années, l’ONG avait bâti une casa materna (maison maternelle) à Ciudad Dario – ville jumelée alors avec Lutterbach (68) depuis 1985. Depuis, la mission a décuplé. Dorénavant, Prosalud a deux polycliniques (à C. Dario & Terrabona). L’ONG a également aujourd’hui 101 points de vente de médicaments, baptisés pharmacie sociale, répartis sur deux départements, couvrant un potentiel de 500 000 personnes et tenus par des bénévoles.
Les différentes missions :
- Programme médicaments essentiels : au nombre de 150 médicaments, 40 à 60 % moins chers que les tarifs en pharmacie commerciale, autosuffisance budgétaire.
- Les polycliniques : pour une portée de plus de 50 000 habitants ; qualité et dignité humaine ; services intégraux, notamment en soins dentaires, etc. ; fonds d’aides aux plus pauvres ; autosuffisant à 80 %. Le but n’est pas de concurrencer le Minsa, bien au contraire, l’association travaille avec le service public et d’autres ONG, afin de répartir, de coordonner, de partager les connaissances et les moyens quant à couvrir au maximum les territoires concernés.
- Les maladies chroniques : groupes d’entraide pour patients chroniques, avec accompagnement médical complémentaire (diabète, asthme, cardiaques…) ; éducation à la santé des jeunes…
- Prévention et contrôle contre le cancer du col de l’utérus : groupes d’entraide, notamment dans les villages éloignés ; formation à l’éducation sexuelle et à la contraception…
- Projet Corazones Unidos pour enfants handicapés : prise en charge ambulatoire ; aides techniques ; diagnostique, consultations ad-hoc, médication ; chirurgie ; groupes de parents et sensibilisation au sein de la communauté.
- Projet Funda-Mental ; soutien aux malades mentaux : prise en charge psychosociale et psychothérapeutique ambulatoire ; individuellement ou en groupe ; prévention et éducation par la formation ; recrutement d’un psychologue…
- Prise en charge socio-économique de patients TBC (tuberculose, lèpre des montagnes) vivant dans une misère extrême dans les contrées éloignées.
- A cela s’ajoutent la lutte indispensable contre les pathologies climatiques ou de la misère : malaria, chikungunya, dengue, zika, sida, choléra…
Mais la tâche est rude, les populations les plus dans le besoin sont souvent celles qui sont les plus éloignées, dans les campagnes, et donc des structures sociales. De plus, les moyens budgétaires de l’Etat, largement insuffisants, freinent les ambitions sanitaires et sociales. La réussite du projet Prosalud dépend de l’accès aux soins, aussi les communautés de base des villages et des quartiers participent activement aux formations, préventions, dépistages, soutiens, sensibilisations, bénévolat… En complément, la formation et l’accompagnement de centaines de sages femmes, de promoteurs de santé, d’infirmiers sont concrétisés depuis 1997.
Une nouvelle clinique est quasi opérationnelle, salles de soins, d’accouchement (les femmes mettent habituellement au monde à domicile), salle de formation, labo, cafétéria… Enfin, les deux polycliniques ont fait l’acquisition d’un véhicule pour le transport des malades.
Soutenir Prosalud
De la création d’une modeste Casa materna à un large éventail aujourd’hui, épaulé par des dizaines de bénévoles et de professionnels d’une part et d’autre part, grâce à la sensibilisation des ONG à l’étranger, qui durant des décennies ont œuvré pour une solidarité dans la durée, l’accès au droit à la santé a permis à des milliers de patients et patientes durant près de 20 ans de bénéficier de soins, cependant que l’Etat n’est pas en capacité à l’assumer, en particulier pour les problèmes liés aux handicaps ou aux maladies mentales. Cela, grâce aux soutiens du Comité Nicaragua de Lommel (Belgique), de la Fondation Damien, du CALJ, et plus modestement du CSN (11) et de nombreuses associations, alors que les besoins se chiffrent pour 2017 à 105 000 euros.
Un FSLN néoconservateur
Reste une entorse de taille au droit à la santé et à la sécurité physique, psychique et morale des femmes. L’avortement est considéré comme une infraction pénale en toute circonstance. Le nouveau Code pénal de 2008 prévoit de longues peines d’emprisonnement pour les femmes et les adolescentes qui tentent l’IVG. La prison existe encore pour les professionnels de la santé qui pratiqueraient cette IVG. Se pose aussi un grave problème légal pour l’accès aux soins obstétricaux (…).
En 2014, la Constitution du pays a été modifiée, permettant au président Ortega de se représenter indéfiniment ! Les prochaines élections générales (présidentielles, législatives, municipales) se tiendront début novembre. En pole position : D. Ortega, candidat à sa succession ; son épouse Rosario Murillo, au poste de vice-présidente (rôle qu’elle s’est déjà appropriée officieusement). Selon les derniers sondages d’opinion, le couple jouit de la sympathie et de l’approbation de plus de 70 % des votants. Ainsi, après trois mandats du commandante Daniel, et tout comme aux précédentes échéances, celui-ci bénéficie d’un plébiscite. Pour le conserver, trois axes sont définis : agir pour une politique sociale conséquente ; entretenir des liens étroits avec l’Eglise (de Rome) ; assurer le capital privé et respecter à la lettre les directives du FMI et des créanciers. Traduction : une politique sociale-démocrate sans démocratie politique ; mépris des revendications féministes, écologiques et environnementales, assujettissement des syndicats de travailleurs, répression pour toutes contestations politiques et sociales, etc.
Somoza père & fils considéraient le Nicaragua comme leur propriété, usant d’un pouvoir dictatorial tyrannique. On ne peut pas en dire autant du couple Ortega. Pourtant, asseoir son pouvoir sur des « traditions » obscurantistes en maniant efficacement la carotte et le bâton, de préférence à vie, relève bien d’un conservatisme caudilliste. Par ailleurs, les sectes religieuses pullulent dans tout l’hémisphère, les surenchères entre toutes ces sectes et celle de Rome brillent par leur conservatisme rétrograde et réactionnaire, influençant clairement la politique présidentielle. On est très loin de l’esprit de la théologie de la libération.
(1) Définition de Taux de mortalité infantile : l’indicateur donne le nombre de décès de nourrissons de moins d’un an dans une année pour 1 000 naissances vivantes. Ce taux est utilisé comme un des paramètres du niveau de santé dans un pays.
(2) Pas moins de 25 volcans (en activité intermittente) se répartissent sur toute la surface ouest du Nicaragua, de la frontière nord à la frontière sud.
(3) FSLN : Front Sandiniste de Libération Nationale. Celui-ci renversa le dictateur Anastasio Somoza le 19 juillet 1979, après 42 années de régime despotique et tyrannique : Somoza père, puis fils.
(4) Alliance Bolivarienne pour les Amériques : Cuba, Venezuela, Bolivie, Nicaragua, la Dominique, Antigua-et-Barbuda, Equateur, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Sainte-Lucie, Saint-Christophe-et-Niévès et la Grenade (dans l’ordre d’adhésion) plus deux États membres observateurs : Haïti et le Suriname. Le Honduras en a été exclu après le coup d’Etat qui renversa le président Manuel Zelaya en 2009.
(5) En tout genre et n’importe comment : le capital chinois – qui pour son propre compte – construit un canal interocéanique, qui doit détruire et exproprier (voir le n°13 d’avril 2015 de votre revue préférée).
(6) Petrocaribe : pétrole vénézuélien qui permet de financer les achats de pétrole à des conditions avantageuses ; environ 4,7 Mds $ depuis 2008 sous forme de prêts concessionnels privés à long terme non inclus dans l’endettement de l’Etat, soit une moyenne de 500 Millions $ par an qui a tendance à baisser, comme en 2015 avec 340 Millions.
(7) Pour une comparaison raisonnable, il convient de prendre en compte le coût de la vie : multiplier par 4 le Pib nicaraguayen ou diviser le Pib français.
(8) Notamment sans allocation-chômage et avec la moitié des femmes dont le « destin » demeure « l’animation du cercle familial », les taux de demandeurs d’emploi restent aléatoires.
(9) Programme des Nations Unies pour le Développement.
(10) Dixit Tomàs Borge, cofondateur du FSLN en 1961 avec Carlos Fonseca, mort en avril 2012 à l’âge de 82 ans.
(11) Comité Nicaragua Lommel : CC De Adelberg, Adelbergpark 1, 3920 Lommel ; toon.jansen@lommel.be. Comité Amérique Latine Jura : http://www.lecalj.com/le-calj/ le CSN 68 : nicaragua68@laposte.net
Source : les 3 comités cités ci dessus, le FMI, l’Observatoire des inégalités, l’OMS.
Jano Celle le 26 octobre 16.