Mieux connaitre les carac­té­ris­tiques socio­lo­giques, poli­tiques et idéo­lo­giques du mou­ve­ment des gilets jaunes, c’est ce à quoi vous invite le socio­logue stras­bour­geois Alain Bihr, dans les colonnes de notre confrère « A l’en­contre ». Il y expose par ailleurs une sévère cri­tique de l’attitude des orga­ni­sa­tions syn­di­cales et poli­tiques de gauche et d’une par­tie de l’extrême gauche, laquelle mérite d’être pres­te­ment remon­tée vers les hié­rar­chies syn­di­cales et par­ti­to­cra­tiques du dépar­te­ment. Afin d’y par­ti­ci­per en connais­sance de cause, le texte se conclut par quelques « pro­po­si­tions pour péren­ni­ser, étendre et ren­for­cer le mou­ve­ment ».

Du côté de nos voi­sins lor­rains, « l’appel des gilets jaunes de Com­mer­cy » publié sur la pla­te­forme asso­cia­tive « Manif-Est », invite à la consti­tu­tion d’as­sem­blées popu­laires, par la pra­tique d’une démo­cra­tie directe, sans recours tra­di­tion­nel à des repré­sen­tants. C’est pré­ci­sé­ment ce que pro­pose le juriste Pierre Bance, fervent par­ti­san de l’ins­tau­ra­tion d’un muni­ci­pa­lisme liber­taire, « sans César ni tri­bun », comme forme ache­vée de socié­té éman­ci­pée, en appui à l’ap­pel de Commercy. 

Et à Mul­house, ma soeur, ne vois-tu pas vrom­bir cette jau­nisse qui nous gagne­ra tous ?