Écrit et vidéo 

Plus d’une cen­taines de per­son­nels, soi­gnants, méde­cins, sym­pa­thi­sants, ont par­ti­ci­pé à une mani­fes­ta­tion au départ du ser­vice des urgences de l’hôpital Émile Mul­ler pour aller jusqu’à l’administration située dans les bâti­ments du Hasen­rain.

Ambiance triste puisque le thème fut « nous enter­rons les Urgences ». C’est donc aux sons du Requiem de Mozart que le cor­tège s’ébranla. La mobi­li­sa­tion était mar­quée par la sceau de l’unité, tous les syn­di­cats étant pré­sents mais c’est bien le per­son­nel des urgences, sans réfé­rence syn­di­cale, qui fut à la tête de la manifestation.

Comme nous le confia une infir­mière en lutte, « les mesures pro­po­sées par Mme Buzyn ne sont pas à la hau­teur des besoins, c’est pour­quoi nous conti­nuons la lutte ici à Mul­house dans le cadre de la mobi­li­sa­tion du col­lec­tif des Urgences sur le plan natio­nal ».

Là, comme avec les Gilets jaunes, il semble bien que la stra­té­gie de « com­mu­ni­ca­tion » de la troupe à Macron ne par­vient pas à convaincre les per­son­nels qui ne s’attendent pas à de vaines pro­messes (qui n’engagent que celles et ceux qui y croient !) mais bien à des déci­sions et actes concrets que le gou­ver­ne­ment à peine à mettre en œuvre.

Per­son­nel des urgences de l’hô­pi­tal E. Mul­ler de Mul­house au départ vers l’hô­pi­tal du Hasen­rain (siège social), le 18 juin 2019