Les agents de sécu­ri­té du sec­teur pri­vé étaient appe­lés à ces­ser le tra­vail le 18 février, et à par­ti­ci­per aux ras­sem­ble­ments régio­naux en pro­vince et à Paris, à l’i­ni­tia­tive de l’in­ter­syn­di­cale CGT/­FO/CFDT/CFTC/CFE-CGC/­Sud-soli­dai­res/UN­SA.

A Col­mar, ils se sont retrou­vés devant le 20 rue Berthe Mol­ly, entre 9h à 13h, adresse du siège local du MEDEF. 

Les 180 000 agents de pré­ven­tion et de sécu­ri­té sont 78 % à connaitre des condi­tions de tra­vail pré­caires, et un tiers d’entre eux sont rému­né­rés à hau­teur du seul SMIC. 

Deve­nus visibles durant la pan­dé­mie qui touche le pays, recon­nus comme indis­pen­sables au bon fonc­tion­ne­ment de l’économie, employés par­tout et en tout lieu pour sécu­ri­ser les biens et les per­sonnes, de jour, de nuit, ils le sont sou­vent dans des condi­tions difficiles.

Une situa­tion sociale cala­mi­teuse pour un sec­teur éco­no­mique pour­tant pré­sen­té comme troi­sième force de sécu­ri­té du pays et sur laquelle s’appuie l’État réga­lien pour sécu­ri­ser les grands évè­ne­ments à venir, comme la coupe du monde de rug­by ou les Jeux olym­piques et para­lym­piques de 2024…

Un sec­teur éco­no­mique qui génère pour­tant près de 8 mil­liards d’euros de chiffre d’affaires en 2020, et dont les négo­cia­tions en cours ne semblent pas ras­su­rer les salariés. 

Ceux-ci appellent donc les pou­voirs publics à l’ac­tion pour faire évo­luer la conven­tion col­lec­tive qui régit leur sec­teur professionnel. 

Ils exigent des reva­lo­ri­sa­tions de salaires afin de vivre décem­ment de leur tra­vail, et en finir avec la précarisation.

Notre jour­na­liste Mar­tin Wil­helm a inter­ro­gé deux mani­fes­tants à Colmar :

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