Faisant suite aux manifestations du 27 janvier et aux mobilisations du privé et du public, une intersyndicale rejointe par l’UNSA, avec des organisations de jeunesse appelaient à une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle le 17 mars.
A l’unisson de multiples mouvements sociaux au sein des entreprises qui ont lieu au même moment.
A Mulhouse, les salariés, retraités, militants de la CGT, FSU, Solidaires, Unsa, puis notamment de l’Unef et la FIDL, pour les organisations de jeunesse, défilaient dans les rues de Mulhouse afin d’exiger une revalorisation des salaires et des pensions des secteurs publics et privés, mais également des bourses étudiantes, ainsi que des allocations sociales.
On y comptait entre 150 et 200 personnes.
Le contexte social et économique semble particulièrement propice à l’efflorescence de ces rassemblements :
- L’inflation a atteint 2,8% en décembre 2021.
- Carburant, électricité, gaz… Le prix de l’énergie à augmenté de 18,6 %.
- Les produits alimentaires de première nécessité voient leur coût augmenter de manière importante.
Une récente étude de l’ONG Oxfam a mis des chiffres sur cette explosion des inégalités.
Les inégalités se creusent en France et dans le monde
« Si la société est globalement plus riche, elle est incapable d’offrir une vie meilleure au plus grand nombre. En 2020, les 1 % les plus riches possèdent plus de deux fois les richesses de 6,9 milliards de personnes, soit 90% de la population mondiale. En France, les 10 % les plus riches détiennent plus de la moitié des richesses nationales quand les 50 % les plus pauvres se partagent moins de 10 % du gâteau.
En France, la fortune des milliardaires a augmenté de 86 % depuis le début de la pandémie, tandis que, dans le même temps, 4 millions de personnes supplémentaires se sont retrouvées en situation de vulnérabilité.
Simultanément, « les scandales d’évasion fiscale se multiplient sans réelle réponse politique. Dans les grandes entreprises, les révélations sur les dividendes records versés aux actionnaires et sur les écarts de rémunérations ne sont pas suivies d’actions correctrices, tandis que la fiscalité insuffisamment redistributive montrent que les responsables économiques et politiques n’agissent toujours pas sérieusement contre les inégalités », se désole Oxfam.
« Partout dans le monde, les sociétés se fracturent sur le mur des inégalités. Les gouvernements qui ont une lourde responsabilité dans la situation actuelle doivent impérativement retrouver le sens d’une économie plus humaine », poursuit l’ONG.
Sous la présidence d’Emmanuel Macron, les 1% les plus riches ont vu leur niveau de vie augmenter de 2,8% en moyenne, quand les 5% des ménages les plus modestes ont perdu jusqu’à 0,5% de leur pouvoir d’achat.
Ci-dessous la galerie photographique de Martin Wilhelm :
Salut,
Voir sur les clichés les retraité-es se mobiliser pour une revalorisation des salaires,
ça fait toujours plaisir !
Y a quand même un gros soucis, c’est qu’ils sont quasi seul-es, puisque mêmes les membres des orgas étudiantes ne représentent pas encore – directement – le courroux du patronat.
Mais, ne dit-on pas qu’avec la vie va l’espoir…