Aux cotés des dépu­tés San­dra Regol (éco­lo­giste), Emma­nuel Fer­nan­dez (LFI) et Hubert Ott (Modem) et devant une bonne cin­quan­taine de per­sonnes (mili­tants insou­mis et éco­lo­gistes, et col­lec­tif Des­to­ca­mine), Marine Ton­de­lier a sou­te­nu ce jeu­di devant le site de Sto­ca­mine, à Wit­tel­sheim, l’exi­gence du désto­ckage des déchets toxiques enfouis sous la plus grande nappe phréa­tique d’Eu­rope, seule solu­tion pour pré­ser­ver la qua­li­té d’une res­source indis­pen­sable à 7 mil­lions de rive­rains rhénans.

Le ras­sem­ble­ment a été dûment décla­ré en pré­fec­ture, de sorte que le maire de Wit­tel­sheim ne pro­mulgue pas d’ar­rê­té muni­ci­pal inter­di­sant l’ac­cès au site comme cela a pu se pro­duire par le pas­sé. Tou­te­fois sur­veillance et contrôle des lieux ont été assu­rés par une équipe cyno­phile de la gendarmerie…

Le séjour haut-rhi­nois de Marine Ton­de­lier s’est pour­sui­vie à Mul­house au café « Le nid », pour un entre­tien avec les repré­sen­tants de l’Adra, Asso­cia­tion de Défense des Rive­rains de l’Aéroport de Bâle Mul­house, du labo­ra­toire indé­pen­dant Crii­rad et du futur tech­no­centre de Fessenheim.

Marine Ton­de­lier tenant dans sa main l’ou­vrage sur Sto­ca­mine pro­duit par nos soins, et tou­jours dis­po­nible par ici

Au cours du point presse qui a sui­vi, la secré­taire natio­nale des éco­lo­gistes a mar­qué son sou­tien à Loïc Mine­ry, tête de liste aux pro­chaines élec­tions muni­ci­pales à Mul­house. Ce der­nier ras­sem­blait quelques 150 per­sonnes à la Mai­son de la Culture Popu­laire de la Cité, au cours duquel il annon­çait l’am­bi­tion de sa future liste, notam­ment le choix de faire de « Mul­house une ville à vivre, et non à consommer.

Elle a répon­du à la volée à des ques­tions aus­si variées que le bri­dage des moteurs des grosses cylin­drées, la san­té et les médi­ca­ments, la ques­tion de la laï­ci­té et la place des femmes en poli­tique et dans la société.

Enfin, elle a pas­sé en revue les der­nières péri­pé­ties de la vie poli­tique de notre pays avec sa verve et sa sim­pli­ci­té habi­tuelles: de la for­ma­tion dans l’ur­gence du NFP et de sa vic­toire volée aux der­nières légis­la­tives aux ter­gi­ver­sa­tions de Macron pour abou­tir à la nomi­na­tion d’un pre­mier ministre « consen­suel », adou­bé par un RN aux portes pou­voir et de l’im­pé­rieuse néces­si­té de faire émer­ger une can­di­da­ture unique d’un front de gauche pour la pro­chaine présidentielle.

Une enveloppe de 456 millions pour Stocamine

Dans le cadre du dos­sier Sto­ca­mine, une infor­ma­tion ren­due publique le 29 octobre aura sans doute réjoui les par­ti­sans du désto­ckage des déchets enfouis sur le site : la com­mis­sion des affaires éco­no­miques de l’As­sem­blée natio­nale a en effet ren­du un avis favo­rable à la créa­tion d’une enve­loppe de 456 mil­lions d’eu­ros, afin de finan­cer les tra­vaux de main­te­nance des gale­ries de sto­ckage, ain­si que le désto­ckage et la prise en charge des déchets, dans le cadre de l’exa­men du pro­jet de loi de finances 2025,

Un amen­de­ment alloue 31 mil­lions d’eu­ros pour finan­cer le démar­rage des tra­vaux de désto­ckage dans le cadre du bud­get 2025. « Il s’a­gi­rait donc de la pre­mière tranche du bud­get glo­bal de 456 mil­lions qui seront néces­saires sur 8 années et demi pour la tota­li­té des tra­vaux » mettent en avant dans un com­mu­ni­qué com­mun Emma­nuel Fer­nandes, San­dra Regol, Hubert Ott et Thier­ry Sot­ter, les quatre dépu­tés alsa­ciens à l’o­ri­gine de cet amendement…

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