Cré­dit pho­tos : Mar­tin Wilhelm

Le cor­tège mul­hou­sien, consti­tué autour du col­lec­tif fémi­niste du 68, comp­tait 150 per­sonnes envi­ron. Il anti­ci­pait de deux jours la Jour­née inter­na­tio­nale pour l’é­li­mi­na­tion de la vio­lence à l’é­gard des femmes (fixée chaque année le 25 novembre). 

Les mani­fes­tants ont par­cou­ru le centre ville de Mul­house en chan­tant et scan­dant des slo­gans (« même mon chien com­prend quand c’est non », « le fas­cisme n’est pas mon genre », « le patriar­cat tue », « édu­quez vos fils »…) sou­li­gnant l’ur­gence d’a­gir sur plu­sieurs fronts contre les vio­lences sexuelles, sociales et éco­no­miques qui affectent mon­dia­le­ment les femmes. 

La mani­fes­ta­tion a mis en lumière les défis aux­quels font face les femmes dans divers pays, notam­ment l’I­ran, l’Af­gha­nis­tan, le Liban, ain­si que celles qui s’op­posent à des régimes auto­ri­taires comme Israël ou la Rus­sie. Le sort des femmes en situa­tion de guerre, comme en Pales­tine ou en Ukraine, n’a pas été oublié. 

Le cor­tège a insis­té sur l’im­por­tance d’une soli­da­ri­té inter­na­tio­nale face aux chiffres alar­mants de viols, agres­sions et fémi­ni­cides, tout en dénon­çant les inéga­li­tés sala­riales et socié­tales per­sis­tantes entre femmes et hommes.

Une cen­taine de mani­fes­tants se sont retrou­vés par ailleurs à Colmar.