« La parole est confisquée par des professionnels qui en ont l’apanage de par leur statut social et leur formation. Ils font métier de penser à la place des autres ». « Cette tyrannie prend mille formes » d’autant que « les institutions se chargent de remettre les gens à leur place assignée : humiliation, conditionnement, mystification ».
Cette description de l’apparition « naturelle », et très courante, de comportements entravant le déploiement de la démocratie dans beaucoup de milieux militants, extraite d’un article paru sur un blog hébergé par Médiapart (CAMédia) a interpellé les animateurs de L’Alterpresse 68.
Le secteur des médias alternatifs est en effet concerné par ces travers générés par l’idéologie dominante. L’enseignement, le syndicalisme, le secteur associatif, les organisations politiques, etc, tous les endroits où la « démocratie » est censée s’épanouir, le sont aussi.
C’est pourquoi nous vous recommandons vivement la lecture de cet article que vous trouverez sous ce lien. Si à l’avenir, vous surprenez un (ou des) membre(s) de l’équipe de L’Alterpresse 68 en train de céder à la tentation d’une « confiscation du pouvoir de penser », n’hésitez pas le(s) rappeler immédiatement et vigoureusement à de meilleures pratiques. Ayant lu cet article, ayant lu également l’ouvrage du sociologue mulhousien, Vincent Goulet, auteur de « Médias : le peuple n’est pas condamné à TF1 » (Textuel, janvier 2015) qui, lui aussi, préconise de « renoncer à la posture d’avant-garde », personne parmi nous n’aura d’excuse !