Que vou­lez-vous, il aura tout ten­té ! Il vou­lait faire une poli­tique « de gauche »… Si, si… Rap­pe­lez-vous le dis­cours du Bour­get, l’ennemi dési­gné, etc.… Mais cet enne­mi décla­ré, le monde de la finance, n’a pas vou­lu ! Si, si… Il a refu­sé, il a vou­lu du bon capi­ta­lisme libé­ral, celui qui per­met de ne pas par­ta­ger les richesses avec le peuple !
Alors, cou­ra­geu­se­ment, M. Hol­lande s’est atta­qué à tous ces assis­tés, socia­le­ment enca­drés qui déci­dé­ment ne com­prennent rien à l’économie réelle. Cou­ra­geu­se­ment, le Pré­sident s’attaqua aux pri­vi­lèges, comme il l’avait pro­mis : stop au coup de pouce au SMIC, fini l’emploi à durée indé­ter­mi­née, haro sur ce Code du tra­vail qui entrave la liber­té d’exploiter… Et vous n’avez pas tout vu !
Non mais ! Faire une poli­tique de « gauche » quand tout va mal ! Et pour­quoi pas réduire le temps de tra­vail, don­ner plus de place à la démo­cra­tie sociale, aug­men­ter les salaires tant que vous y êtes !
Vous vous éga­rez, mes braves, avec vos valeurs désuètes datant d’un autre temps. Oui, je sais, la gauche plu­rielle, on disait ! Mais ça c’était pour piquer les voix des cocos et des éco­los, c’est de la poli­tique ! Enfin, ce n’est quand même pas dur à comprendre !
Moi Pré­sident, je suis de gauche dans l’opposition et de droite au pou­voir. C’est comme cela que ça fonc­tionne dans la vraie vie…
Et pour conti­nuer à faire mon bon tra­vail tel­le­ment appré­cié par le CAC 40, Wall Street, le Nas­daq, après 2017, je vais cou­ra­geu­se­ment inno­ver en poli­tique : je crée la « droite plu­rielle ». Si, si, vous ver­rez, j’ai plein d’amis qui sont d’accord avec moi. Pour les autres, Valls et Caze­neuve s’occuperont de leur cas.
Michel Muller