Plu­sieurs dizaines de per­sonnes se trou­vaient mar­di 15 octobre sur la pelouse située devant la sous-pré­fec­ture de Mul­house. Agis­sant au nom de AU68, un col­lec­tif de 17 asso­cia­tions haut-rhi­noises, oeu­vrant sur les pro­blé­ma­tiques du mal-loge­ment et de la pré­ca­ri­té, il ras­semble diverses struc­tures, dont notam­ment Urgence Wel­come, ATD Quart Monde, la CIMADE, Emmaüs, la Fon­da­tion Abbé Pierre, l’Ar­mée du salut ou la Ligue des Droits de l’Homme, par­mi d’autres. 

Le col­lec­tif pro­teste contre l’in­suf­fi­sance de moyens d’ac­cueils dans les centres d’hébergements. Le taux de non réponse du 115 (le numé­ro du centre de contact, d’ur­gence et d’ac­cueil des per­sonnes sans-abri) est en moyenne de 60% dans le dépar­te­ment. Concrè­te­ment, c’est près de 95 à 100 per­sonnes qui, chaque jour à Mul­house, res­tent à la rue, à défaut de pou­voir se loger. 

Des lits de camp étaient sym­bo­li­que­ment dis­po­sés le long de la pelouse atte­nante à la Place du Géné­ral de Gaulle, en face de l’en­trée de la sous-préfecture. 

Les demandes poli­tiques et admi­nis­tra­tives for­mu­lées par le col­lec­tif sont les sui­vantes: mise en œuvre d’un accueil incon­di­tion­nel pour tous; mise à dis­po­si­tion de bâti­ments vides pen­dant leur recon­ver­sion; un objec­tif assu­mé de zéro per­sonne à la rue; et une poli­tique natio­nale de pré­ven­tion et d’ac­tion ambitieuse. 

Odile Four­nier, l’une des repré­sen­tantes du col­lec­tif, était à notre micro pour nous en parler:

Odile Four­nier de AU68, au micro de Michel Muller
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