Nos proches voisins germains ont plutôt de la chance. "Mutti", alias Angela Merkel, s'est prêtée à une allocution exceptionnelle à la télévision allemande, mercredi soir à 20 heures. Un fait rarissime, d'ordinaire réservé aux fêtes de fin d'année.

Mais en lieu et place de la rhétorique guerrière du monarque républicain bien de chez nous (Marine Le Pen en rajoutant aujourd'hui une mesure en proposant un couvre-feu à 20h), et d'un principe de confinement rendu d'autant plus nécessaire que le système de santé hospitalier public français a fait l'objet de saignées continues depuis plus de 10 ans, Merkel s'est adressée à des concitoyens doués de raison, et non à de grands enfants qu'il s'agit de terroriser pour convaincre.

Qualifiant la pandémie de coronavirus comme «le plus grand défi» qu’ait connu l’Allemagne «depuis la seconde guerre mondiale», comparaison qui doit susciter une certaine gravité dans les esprits de ses concitoyens, elle reformule l'enjeu: «C’est sérieux, prenez-...

 

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