Pour disséquer le détail organisationnel du mouvement d’opposition à Cigéo, centre d’enfouissement de déchets radioactifs prévu à côté du village de Bure, dans la Meuse, des dizaines de personnes ont été placées sur écoute. Un millier de discussions et d'échanges ont été dûment retranscrits, et plus de 85.000 conversations et messages ont été interceptés, tout au long de 16 ans de temps cumulé de surveillance téléphonique, ordonnés par Kévin le Furun, juge d'instruction.

L’enquête pénale ouverte en juillet 2017 contre les opposants au projet d’enfouissement de déchets nucléaires Cigéo dans la Meuse, accusés d’avoir tenté de mettre le feu à un hôtel-restaurant, a nécessité l’engagement de moyens financiers considérables de la part de la justice et de la gendarmerie

Une enquête pénale qui aura nécessité des moyens financiers considérables de la part de la justice et de la gendarmerie.

La machine folle du renseignement français s'est emballée comme rarement ces dernières année...

 

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