Tout comme partout ailleurs sur le territoire, où deux cents manifestations étaient prévues, plusieurs centaines de personnes défilaient hier dans les rues de Mulhouse, après s’être retrouvées sur la Place de la bourse à 14 heures, répondant à un appel national syndical, politique et associatif.
Entre des appels à la grève générale, affleuraient surtout de nombreuses colères inspirées par les urgences sociales du moment : augmentation des salaires, moyens donnés pour lutter contre la hausse des prix, refus de la retraite à 65 ans…
Tous les syndicats n’appelaient pas à la tenue de cette journée de protestation. On y discernait notamment les bannières de la CGT (salariés et retraités du public et du privé), de la FSU (enseignants du 1° et du 2° degré), mais aussi des représentants de la France insoumise, d’Europe Ecologie-Les Verts, du Parti communiste, du NPA (Nouveau parti anticapitaliste).
Outre les marcheurs bien repérables du mouvement social, on comptait également des syndicalistes étudiants de la CSTE (communauté solidaire des terres de l’Est), premier syndicat mulhousien, des travailleurs sociaux, tout comme ceux de la culture, ainsi que des agents territoriaux, dont des ATSEM.
Pour la CGT, qui « réclame une réelle réflexion autour des salaires, et non pas un saupoudrage de mesurettes cache misère », et propose 10 mesures d’urgence pour les salaires et le pouvoir d’achat, la journée a été un succès. La centrale syndicale revendique en effet « plus de 250 000 participants » répartis dans près de deux cents manifestations en France (c’était « plus de 150 000 » le 27 janvier 2022 et « près de 80 000 » le 17 mars 2022)…
Ci-dessous, la galerie photographique de la manifestation proposée par Martin Wilhelm :