Plus que l'option nucléaire, l'article 49-3 de la Constitution utilisé par le gouvernement pour entériner sans vote sa réforme des retraites, traduit, de manière aussi morbide que fascinante, un affaissement sans pareil des institutions. Dont les effets sociaux et sociétaux à moyen et long termes nous plongent dans un épais brouillard démocratique.

Emmanuel Macron, Président claquemuré en son château, donne l'impression d'un forcené, prince infantile et autoritaire, adepte halluciné de la politique de la terre brulée. Ne se souciant guère du déluge politique dont il rend l'advenue probable.

En sa logique folle, il en est convaincu : "L’abandon de la réforme signifierait envolée des taux d’intérêt, dégradation de l’image de la France, instabilité politique...", selon des propos rapportés par "Le Monde".

Dissocié à ce point du réel social, et peut-être affligé d’altération mentale, il raffine délibérément, tel un minotier masochiste, la mouture des colères et des rancoeurs...

 

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