Crédit photos : Martin Wilhelm
Plus d’une centaine de personnes s’étaient rassemblées devant l’Hôtel de ville, dans le centre-ville d’Ensisheim, samedi 30 novembre, afin de participer à la journée de mobilisation nationale contre l’implantation de nouveaux entrepôts Amazon.
La banderole noire « Amazon vampire fiscal » était à nouveau de sortie, après l’avoir été devant la préfecture de Colmar, au cours d’une précédente manifestation.
Une autre arborait le leitmotiv national des rassemblements : « Pas de méga entrepôt, ni ici, ni ailleurs ».
De la même manière, c’est toute la logique industrielle constituée par les chaines logistiques à flux tendu qui se trouvait au banc des accusés, au travers du message : « Stop Amazon et son monde ».
Diverses associations et collectifs se trouvaient à l’origine du rassemblement, dont le Chaudron des alternatives, Rucssa (Réseau urgences climatique et sociale Sud Alsace), Attac68, le MAN (Mouvement pour une alternative non-violente), le collectif Climat 3 frontières et Alsace Nature.
Le cortège aura traversé le centre-ville pour se diriger vers l’hôtel de ville, et s’installer sur le parvis de l’église.
L’occasion pour les différents porte-paroles des structures associatives de réitérer leur ferme opposition aux projets d’entrepôts logistiques géants, notamment celui porté par Eurovia-16 à Ensisheim, dont on ne sait connait toujours pas l’identité de l’exploitant.
Et pour Michel Habig (maire de la commune, parmi de multiples fonctions officielles), d’avoir les oreilles qui sifflent à l’évocation de ses méfaits divers et variés.
Ont été rappelés les arguments écologiques et économiques à la source de la contestation, parmi lesquels l’impact de ces entrepôts sur l’environnement, et le grignotages des terres arables, les pertes d’emplois dans le commerces de proximité, et le manque à gagner fiscal pour l’État, du fait des optimisations fiscales dont les GAFAM sont coutumiers.