Des représentants de l’Assemblée Populaire et Citoyenne de Mulhouse / M2A (APC) ont pris l’initiative de réunir le vendredi 12 février, en visioconférence, les principaux responsables syndicaux de Soléa, société qui administre les réseaux bus et le tramway de Mulhouse dans l’agglomération de Mulhouse, afin d’échanger sur la gratuité de l’usage des transports publics sur l’ensemble du territoire de M2A, soit un public potentiel de 277 000 habitants.
Les représentants syndicaux CFDT, CFTC, CGT, FO et UNSA se sont exprimés sur un sujet, déjà satisfait en totalité ou partiellement, dans une quarantaine de villes françaises.
La ville de Mulhouse ayant rendu les transports publics du réseau Soléa gratuits pour les plus de 65 ans qui résident sur le banc municipal.
A cette occasion, les participants ont évoqué :
- le besoin d’étendre la gratuité à toutes les catégories sociales – chômeurs(ses), retraité(e)s, étudiant(e)s et lycéen(ne)s, handicapé(e)s et salarié(e)s.
- les éventuels effets sur les effectifs des personnels de Soléa (filiale du groupe international Transdev, lui-même dirigé par la Caisse des dépôts et consignations, dont le seul et unique actionnaire est l’État français). Les syndicats et l’APC ayant déclaré s’opposer à toute réduction des effectifs de l’entreprise, citant des exemples de villes où cela a permis de créer des emplois.
- les nécessaires extension et densification du maillage et des horaires du réseau existant car, contrairement à ce qu’il se dit, plusieurs dessertes ont été « allégées », tant en terme de destinations que de fréquences horaires. Ce qui a entrainé des suppressions d’emplois à seule fin de « rentabilité financière », dans le cadre d’une « délégation de Service Public » et qu’il est connu que Soléa fait appel à des sous-traitants eux-mêmes filiales de Trandev !
L’occasion pour les élus syndicaux siégeant au CSE (Comité Social et Économique) de Soléa d’exiger la communication par la Direction de l’entreprise du bilan annuel complet et détaillé de la situation financière de l’entreprise, comme en dispose le Code du travail.
L’APC s’est engagée à interpeler officiellement et par courrier les 39 maires siégeant au Conseil de M2A ainsi que le président du Conseil communautaire afin que le sujet soit inscrit à l’ordre du jour des prochains conseils municipaux et du conseil communautaire.
Au terme de la réunion, les cinq organisations syndicales ont émises le vœu de se revoir très prochainement, pour travailler à l’élaboration d’une plateforme d’actions pour la satisfaction de cette revendication très populaire.
Pour contacter l’Assemblée populaire et citoyenne, c’est par ici