Vingt ans après l’explosion de l’usine AZF de Toulouse et un an après celle du port de Beyrouth, au Liban, le danger court toujours. Et l'on est en droit de s’inquiéter sérieusement de la passivité des autorités françaises, devant l'implantation, peu contrôlée ou contrôlable, d’entrepôts d’ammonitrate, en de multiples endroits du territoire.

L'ammonitrate, ou nitrate d'ammonium, une substance peu alarmante de prime abord, car elle n’explose que rarement. Des conditions particulières, héritières de négligences répétées rendent toutefois l'évènement possible. Et quand cela survient, personne ne saurait l'oublier.

L'explosion de l’usine AZF de Toulouse fut plus grande catastrophe industrielle française depuis 1945. Elle a été causée par 300 à 400 tonnes d'ammonitrates, et n’a hélas pas fait bouger les choses, et moins encore sensibilisé les pouvoirs publics.

Elle occasionnera trente et un morts, et près de deux mille cinq cents blessés.

Il faudra dix-neuf ans pour qu’une d...

 

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