Le syndicat étudiant mulhousien Communauté Solidaire des Terres de l’Est (CSTE) et le syndicat lycéen La Voix Lycéenne (VL) organisaient le samedi 4 juin, et pour la première fois à Mulhouse, une marche des fiertés (Pride).
Se voulant « apartisane », mais pas « sans valeurs », elle était relayée par des organisations LGBTQIA+ comme Arc-en-Ciel à Colmar, Hêtre à Mulhouse ou encore les groupes de collages féministes d’Alsace, le point de départ fut donné sur le parvis du campus Fonderie.
Preuve du succès de cette première manifestation mulhousienne, les organisateurs attendaient une centaine de personnes, nous en avons compté près de 300.
Le Parc Salvator était le point d’aboutissement de la marche. Des échanges sur les vécus de chacun et les perspectives de prochains évènements s’y sont tenus.
Au titre des revendications, les manifestant-es ont notamment réclamé la déconjugualisation de l’allocation aux adultes handicapé.e.s, la prise en charge totale et inconditionnelle du parcours de transition, la procréation médicalement assistée pour tou.te.s, la neutralité des documents officiels, ainsi que le respect du prénom d’usage et la facilitation du changement d’état civil.
Par ailleurs, des intervenants ont réclamé la formation de l’ensemble du personnel de la fonction publique à la prise en charge de personnes LGBTQIA+, la tenue de campagnes de sensibilisation contre les lgbtqiaphobies, dans les collèges, lycées, foyers socio-culturels, foyers d’accueil… et l’opposition à l’instrumentalisation des lgbtqiaphobies à but raciste, donc contre les mouvements d’extrême-droite.
Martin Wilhelm a enregistré quelques déclarations au départ de la marche :
Sébastien et Fabien, deux manifestants, ont par ailleurs échangé avec notre journaliste :
Enfin, pour le plus grand plaisir de toutes et tous, la (vaste) galerie photographique de Martin Wilhelm :
Pourquoi la moitié des pancartes sont en anglais ? Les gens n’en ont pas marre de photocopier les mouvements sociaux américains ?
Et pourquoi on ne retrouve pas dans ces photos la même diversité ethnique que l’on trouve à Mulhouse au quotidien ? Une idée ?