"S’il est une ville où la notion d’«appartenance de souche» n’a pas grand sens, c’est bien Mulhouse. Mulhouse n’existerait pas sans cet apport incessant de populations venues y travailler. La prospérité de la ville durant les Trente Glorieuses, comme celle de la France, leur doit beaucoup !"MARIE-CLAIRE VITOUX
Nouvelle publication de l'entretien réalisé par Jean-Marie Stoerkel pour la rédaction de L’Alterpresse68, avec l’historienne et citoyenne engagée Marie-Claire Vitoux, maître de conférence fraîchement retraitée de l’Université de Haute-Alsace, spécialiste de l’histoire industrielle et de condition ouvrière au XIXe siècle à Mulhouse.
Jean-Marie Stoerkel (J-M.S) : Ce qu’on pourrait appeler la particularité mulhousienne en Alsace et dans la région du Rhin Supérieur commence-t-elle pour vous il y a cinq siècles, quand en 1515 la cité a quitt...