Hier, 27 janvier 2020, la librairie mulhousienne “47 Degrés Nord” présentait le livre “Musée de l’Impression sur étoffes de Mulhouse Autopsie d’un pillage“, écrit par Pierre Freyburger et édité chez Médiapop éditions.
Trente minutes avant l’horaire annoncé pour cette conférence publique, 200 personnes se pressaient déjà dans le hall car tout le monde savait déjà qu’il y avait du “scoop” dans l’air.
Et il y en eut pour ceux qui n’avaient pas encore acheté le livre en vente depuis 3 jours.
J’espère que Pierre Freyburger pourra mener à terme son enquête, et que les moyens ne lui seront pas refusés quand il voudra mettre en lumière l’inexplicable (quoique pas si inexplicable que ça) silence assourdissant, entretenu depuis des années par les collectivités concernées (Mairie de Mulhouse, Mulhouse Agglomération, Département et Région) par cette affaire scandaleuse !
Des milliers de livres qui disparaissent, des centaines de “Carrés Hermès” qui s’envolent (au point que les bourgeoises de la ville n’osent plus porter celui qui leur a été offert), un Conseil d’Administration inexistant depuis des années, une galeriste étasunienne très “spéciale”, un collectionneur hongrois aux agissements curieux, une banque très discrètement sollicitée, une Société Industrielle mulhousienne au silence très contrôlé et, à la manœuvre, la “cheville ouvrière” de cette escroquerie, qui chute malencontreusement d’une échelle et meurt dans le musée, peu de temps après la révélation des vols…
Fin douloureuse pour celui qui, en 6 ans, passera du poste de gardien de musée, à Directeur du même musée. En voilà un, au moins, qui aura su traverser la rue !
Je trouve pour ma part que cela fait “un peu beaucoup” et que ça mériterait un 2ème voire un 3ème livre sur le sujet ! Je n’en doute pas, Pierre Freyburger est probablement déjà sur le prochain ouvrage.
Et il y a de quoi faire une belle série policière pour la télé française. Avec, évidemment, les partenariats financiers du Ministère de la “Culture”, de la Région, du Département, de M2A et de la Ville.
Le livre de P. Freyburger mérite d’être lu. Il est vendu au prix de 12€.
Il est d’ailleurs bien plus intéressant que les articles de presse (bidons) signés par des valets qui se gargarisent, 2 mois avant les élections municipales, d’une certaine friche industrielle revisitée, et présentée comme la nouvelle “mecque” mulhousienne des arts, par les pisse-copies reproduisant servilement les articles de l’AFP sur le sujet !
Maximilien