Un long et patient travail de formatage des esprits instruit par voie de presse écrite et audiovisuelle. Voilà à quoi pourrait se résumer la conformation ou fabrique du consentement dans laquelle nous sommes plongés à l’occasion de la seconde « vague » de coronavirus, à l’instar d’une immense cohorte de somnambules.
Quelquefois l’élan catastrophiste de certains est si prompt, qu’il en dépasse en célérité leur capacité de perception. En témoigne celle du site du quotidien « Le Monde », qui semble avoir perdu toute mesure, sans doute saisi par un délirium tremens statistique, ce 19 octobre 2020, à l’occasion de la publication d’un graphique exposant un total apocalyptique de morts en France sur une seule journée :
Bien que relativement préservée jusque ces derniers jours, la région Grand-Est, tout comme sa zone alsacienne, est également la cible d’un feu roulant de titraille de presse anxiogène et hypnotique depuis plusieurs semaines. Même son président, qui il y a quelques mois avait appuyé le couvre-feu à Mulhouse en tant que Vice-Maire (en plus du confinement !), jappe aujourd’hui devant la perspective de le voir advenir dans 5 des 10 départements que compte la région.
Tout concourt à l’idée que la pandémie devient incontrôlable et qu’il convient de remettre le couvercle sur nos existences, en instaurant des couvre-feux qui ne font que préparer l’inévitable : un reconfinement.
Au reste, Emmanuel Macron en a évoqué la possibilité hier soir.
Un reconfinement certes, mais « à la française », bien entendu, ou si l’on préfère à la sauce sud-européenne : c’est à dire infantilisant, autoritaire et indiscriminé, en conformité avec le pire de l’expressivité jacobine.
C’est que la Science infuse du « conseil scientifique », toujours non dissout (alors que l’on évoquait cette possibilité il y a quelques semaines encore), a fait connaitre son augure, complaisamment relayée par le double quotidien unique, désormais spécialisé en alarmes et klaxons à coloration informative : L’Alsace.
Si « tout est sur la table », comme l’annoncent déjà les augures du « conseil scientifique », alors il serait peut-être temps de la renverser. Il est en effet urgent de réfléchir aux multiples et redoutables conséquences d’un reconfinement, plutôt que de consentir aveuglément au prétexte d’un conditionnement d’opinion. Sauf à devenir les assujettis volontaires d’une prison à ciel ouvert, soumis à des expérimentateurs en blouse blanche, à l’instar de l’expérience de Milgram (qui évalue le degré d’obéissance d’un individu devant une autorité) exigeant que nous exécutions leurs directives, quel qu’en soit le prix.
Toutefois, cela ne nous empêchera peut-être pas, une fois encore, de nous frotter à nouveau au mur du çon. Préparez-vous donc à produire vos « attestations dérogatoires de sorties » devant le premier guignol venu. Les libertés d’aller et venir étant remisées aux calendes grecques, à défaut d’aller s’y faire voir.
A Lutterbach, où réside un rédacteur d’Alterpresse68, entre mars et avril dernier, c’était promenade autorisée à condition de se trouver seul, que l’on vive en famille ou non, y compris pour les enfants, selon les consignes de la remarquable et très indispensable police municipale d’un village-dortoir de 5000 habitants.
A quand les masques obligatoires dans les familles, et vos enfants présentés en assassins potentiels ? Bingo ! c’est précisément ce que vient de déclarer notre tête à claques de sinistre de la santé :
« Si vous souhaitez recevoir des amis, même si vous recevez votre famille, vos enfants, vos petits-enfants, vous devez garder de la distance. Vous devez porter le masque et faire extrêmement attention autour de vous », a ainsi insisté le ministre de la Santé ce jeudi, avant d’ajouter : « Il arrive hélas de tomber sur une personne qui était contagieuse sans le savoir et de se retrouver soi-même, quelques jours ou quelques semaines plus tard, à l’hôpital ».
Peut-on vivre à ce point délié des liens sociaux élémentaires qui nous façonnent, au point de devoir soustraire notre visage devant les siens, jusque chez soi ? Pour l’exécutif, c’est une évidence, qu’ils s’appliqueront sans doute à eux-mêmes…
Le fait avéré est que, comme le rappelle l’un de nos récents articles, 25% des contaminations se font sur le lieu de travail, selon un rapport de Santé Publique France, portant sur 357 nouveaux foyers de contamination recensés en France la semaine du 5 au 10 octobre.
Suivent le milieu scolaire et surtout les universités. En troisième position, on retrouve ainsi les établissements de santé, comme les hôpitaux ou les cliniques : ils représentent une contamination sur dix.
Rajoutant une couche sur le trauma collectif, L’Alsace publie une brève à la Une de son site internet, le 22 octobre à 8h46 : « Sur LCI ce jeudi matin le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal déclare : « On prend toutes ces mesures pour que les Français puissent fêter Noël en famille ». « A ce stade, il n’y a pas de reconfinement prévu du pays. » »
Une situation d’autant plus absurde dans nos contrées que les villes alsaciennes sont déjà en train de sacrifier leur traditionnel marché de Noël : Strasbourg vient d’annoncer qu’il n’y aura pas de chalets, mais une sorte d’itinérance artistique qui risque de laisser de marbre bon nombre d’amateurs de fééries noëlesques. Colmar va sans doute suivre le mouvement, tandis que Mulhouse feint de faire de la résistance.
Tout se passe comme si, en proie à des vapeurs de panique, nous devrions succomber à une forme aiguë de délire somnambulique, lequel mènera l’ensemble du corps social dans un mur, celui d’une barbarie économique à venir.
Cet engourdissement des esprits est si prégnant que le lecteur finirait par en oublier un élément capital, tant il est surchargé de stress (médiatique) post-traumatique.
Souvenons-nous en effet de ce qui était répété en mars et avril dernier. Le directeur de l’ARS, Jérôme Salomon (lequel a comparé le coronavirus à la peste noire de 1348, touchant 30 à 50 % des Européens en cinq ans [1347–1352] et provoquant 25 millions de victimes), venait chaque soir faire le décompte des morts de la veille à la télévision.
Cette information, avec le nombre de personnes en réanimation, étaient les seules qui prévalaient, comme il se doit, évidemment, lors d’une épidémie. D’autant que les tests étaient rares, et que pour toute prophylaxie, le corps médical conseillait à ceux ou celles qui se savaient malades de bien vouloir rester chez à croquer du paracétamol, en attendant la décompensation respiratoire fatale...
Une attitude scandaleuse et contraire à toute éthique et approche médicale décente, où le médecin a pour devoir de « prendre soin », selon ses moyens et sa conscience. Et quoi qu’il en soit d’isoler pour ne pas diffuser le mal.
Aujourd’hui, relayé en cela par le mécanisme grégaire de l’information, semblable à un animal acculé dans son terrier : on ne communique plus que sur le chiffre des cas, forcément important depuis que l’on teste sans condition et justification médicale, alors que c’était l’exact opposé en mars et avril dernier. Ce faisant, l’effet d’épouvante est garanti auprès de l’opinion publique, tandis qu’elle semble déjà prête à céder tout ou partie de ses libertés pour escompter quelque sécurité d’occasion.
Peu important que la technique du coefficient d’amplification d’ADN in vitro via PCR dépasse trop souvent les 30 cycles en France, avec pour résultat de révéler positif un nombre considérable de personnes non malades et non contaminantes, mais qui portent en elles des traces ARN du virus, prouvant de ce fait une très large diffusion au sein de la population.
Car l’enjeu est bien là : savoir quel est le nombre de cycles d’amplification PCR appliqué d’une part, mais surtout mesurer la CHARGE VIRALE que l’on porte en soi. Une donnée jamais rapportée aux personnes déclarées positives, qui ferait pourtant toute la différence en matière de profil clinique !
Et ceci pour une raison simple: on ignore à ce jour où se situerait exactement le seuil minimal de charge virale pour être symptomatique ou contagieux…
Un article du New York Times paru le 29 août dernier, pointe par ailleurs l’insuffisance de la seule réponse binaire au test PCR (« oui, vous êtes positif », ou « non vous ne l’êtes pas ») pour servir d’indicateur sur le fait qu’un sujet est en phase d’infection active, et donc contagieux.
Or d’après un épidémiologiste de l’école de santé publique de l’Université de Harvard, « la réponse “oui” ou “non” ne suffit pas, c’est la quantité de virus qui devrait dicter la marche à suivre pour chaque patient infecté ». En somme, il est impossible de dire si un patient reconnu positif est « malade », sauf à le déterminer en fonction de ses symptômes…
Ce faisant, de très nombreux graphiques illustrent combien la décorrélation est nette entre le nombre de contaminés (ou porteurs de traces d’ARN) et celui des décès : ce dernier indicateur devant guider toute politique d’urgence sanitaire en France et dans les pays européens :
De toute évidence, c’est bien le contraire auquel nous assistons : les restrictions se multiplient sous la forme de « couvre-feu », terminologie propre à réamorcer la pompe à rhétorique guerrière, chère à ce gouvernement d’impotents notoires.
Que ce « couvre-feu » (ou confinement nocturne) n’ait jamais prouvé son efficience (même en Guyane, où la baisse des cas est synchrone avec celle du continent sud-américain), pas plus qu’il ne l’ait fait en mars-avril, à Mulhouse notamment, n’y change rien.
Voyons à présent de manière imagée, les quelques titres employés par la presse quotidienne régionale du groupe EBRA (L’Alsace et les DNA essentiellement), bien que tous les titres du groupe de presse soient désormais identiques, comme l’est la plateforme internet sur laquelle on les visualise.
Le titre ne s’embarrasse pas de détails. L’article n’apprend rien que l’on ne se sache déjà et la « terrifiante » hausse de la mortalité revient à faire état du nombre de décès à travers le monde, soit 1 100 000 pour 41 624 000 cas positifs. Une information répétée en boucle depuis des semaines. Pourtant, les lecteurs ont droit quotidiennement à ces titres à tonalité alarmiste.
Voyez maintenant les graphiques proposés par un site de collationnement statistique des plus instructifs:
Le site Worldometers publie chaque jour le détail des contaminations, décès, tests etc. sur le coronavirus (et de nombreuses autres statistiques en temps réel !). On y voit clairement qu’au niveau mondial (au 23 octobre 2020) si le nombre de cas augmente de 100 000 ces derniers jours, la mortalité stagne à une moyenne de 6000 par jour, et cela depuis le mois de mai !
Le Grand-Est a‑t-il été préservé de la seconde vague attendue avec l’impatience d’un enfant à la veille de Noël ? Qu’à cela ne tienne : il va se la prendre, certes, mais en décalage. La preuve par le graphique suivant :
Et pour le Haut-Rhin, qu’en est-il (au 23 octobre) ?
Et le Bas-Rhin ? (au 23 octobre) :
De toute évidence, au regard des données de Santé Publique France, il n’y a pas de flambée épidémique en Alsace, pour le moment. De même que la hausse est modérée dans le Grand Est. De ce fait, rien ne saurait justifier une invraisemblable chape de plomb que constituerait un confinement systémique, à partir de ces seules données statistiques.
Un épouvantable choc économique risque d’advenir pour héritage direct du confinement du printemps dernier. Le fait est certain, y compris pour l’exécutif, dès lors que les perfusions d’argent public auront cessé d’irriguer le patient national. Voyons à ce sujet ce que l’on peut en tirer comme enseignement.
Ci-dessous un graphique que le journal L’Alsace s’est obligé à publier à l’appui d’un article alarmiste paru quelques jours plus tôt, et qui vient répondre de manière explicite à la question centrale : les confinements sont-ils utiles ? Voyez par vous-même ce graphique éloquent :
La source est irréfutable : il s’agit de l’Université Johns Hopkins aux États-Unis, considérée comme la référence mondiale en matière d’études statistiques médicales et épidémiques.
On y voit la courbe des décès cumulés depuis mars 2020 dans le monde. Le rectangle de couleur bleu clair illustre combien le confinement mondial n’aura tendanciellement servi à rien quant à la mortalité, même s’il a pu rompre la dynamique virale dans une certaine mesure. Ici, comme on le voit, la courbe s’aplatit légèrement au début des phases de confinement, puis rejoint une lignée ascendante continue.
Outre la carte présentée plus haut, voici une autre illustration empirique par l’exemple du modèle argentin (source Johns Hopkins, datée du 20 octobre 2020). On voit dans le carré jaune situé en bas à droite que la hausse des cas y est exponentielle, alors que le pays est confiné depuis le 14 aout !
Une lueur de bon sens se lève également à travers une institution internationale. Quelques mois après le confinement d’une partie du globe pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 – et alors que les couvre-feux instaurés entre 21 h et 6 h du matin se multiplient dans les départements français –, l’Organisation mondiale de la santé, c’est à dire l’agence de l’ONU pour la santé publique, vient de souligner l’inutilité de cette mesure.
Revenant sur sa position initiale sur le Covid-19, l’agence de l’ONU appelle les dirigeants mondiaux à cesser de verrouiller leurs pays et leurs économies !
Le Dr David Nabarro, envoyé spécial de l’OMS, a lancé un appel aux dirigeants mondiaux hier, leur disant d’arrêter : « C’est une terrible, épouvantable catastrophe, en fait. Donc, nous en appelons aux leaders du monde : arrêtez d’utiliser le confinement comme principale méthode de contrôle du coronavirus. »
David Nabarro ajoutant que « Les seules fois où nous croyons qu’un confinement est justifié, [c’]est afin d’acheter du temps pour la réorganisation, le regroupement et la calibration des ressources [et] d’aider le personnel de santé qui est exténué, mais en général, nous préférons ne pas le faire ».
Autrement dit, le confinement ne sert à rien, c’est aujourd’hui confirmé par l’OMS, mais cela permet de « lisser » les entrées à l’Hôpital, quand celui-ci a été rendu déficient pour en absorber le choc.
Point de fuite impardonnable de la part du journalisme proclaustration : sachant qu’au moins 100 000 lits d’hôpitaux ont été perdus depuis 20 ans en France, du fait de politiques publiques de démembrement systémique des hôpitaux, et que la politique de « numerus clausus » opérée depuis 40 ans en faculté de médecine a privé la population française de plusieurs dizaines de milliers de médecins, quelle confiance accorder aujourd’hui aux pouvoirs politiques qui auront facilité son appauvrissement ?
Problème subsidiaire : en raison des motifs rappelés précédemment, comment ce pouvoir politique peut-il prétendre « sauver la population » et protéger le personnel de santé épuisé, ayant lui-même sciemment organisé l’incapacité de l’hôpital public à prendre en charge les malades du covid (dans la continuité des pouvoirs précédents) ?
D’où le caractère nécessaire (et que l’on sait inepte) du confinement !
Paupérisation de franges entières de la population
En 2020, en conséquence du confinement, un million de Français ont basculé dans la pauvreté au cours de la crise sanitaire. Les étudiants, les intérimaires, les chômeurs, mais aussi des entrepreneurs et artisans constituent les catégories les plus vulnérables.
Les besoins en aide alimentaire ont bondi. La Fédération française des banques alimentaires a ainsi augmenté ses distributions de 25 %. Le ministère de la Santé estime, début septembre, que 8 millions de personnes ont besoin de cette aide, alors qu’elles n’étaient que 5,5 millions en 2019.
Au niveau mondial, selon de la Banque mondiale, 150 millions de personnes ont plongé dans la pauvreté à cause des effets de la crise sanitaire.
Les experts alertent, par ailleurs, sur une famine qui pointe à l’horizon dans les régions où les États sont faibles et où la pauvreté était déjà répandue à grande échelle. Les prévisions de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation (FAO) sont glaçantes, tandis que les dirigeants des plus grandes puissances mondiales admettent que la crise à venir est pire que toutes celles qui ont précédé…
Conséquences sur l’emploi et l’assurance chômage
Le régime de l’assurance-chômage enregistre un déficit « d’une ampleur inédite »: l’Unédic (en charge de sa gestion) pourrait ainsi être amenée à indemniser quelque 420 000 personnes supplémentaires. Les allocations versées aux demandeurs d’emploi progresseraient de 4,1 milliards d’euros, fin 2020, et le déficit atteindre 18,7 milliards d’euros.
Une note de synthèse publiée par la Région Grand Est indique notamment ceci :
Effets psychiques: stress, violences domestiques…
Le contexte épidémique est source de stress. L’isolement au domicile ou dans un lieu dédié à la quarantaine, auquel le public est rarement préparé, peut avoir des effets psychologiques importants. Une étude du Lancet documente l’ensemble de ses effets délétères, parmi lesquels l’anxiété, le fléchissement de l’humeur, l’irritabilité, l’insomnie, les symptômes relatifs à l’état de stress post-traumatique ont été relevés.
Par ailleurs, à fin mars 2020, le nombre de signalements de violences conjugales était en hausse de 30%…
Sans même évoquer les effets du confinement sur la vie privée et les modes de sociabilité…
« 15 à 20 % des personnes qui rentrent en réanimation n’en ressortiront pas vivants » clame le gouvernement dans sa déclaration quotidienne aux Français, que l’on espère terroriser comme un enfant devant le croquemitaine.
Il convient surtout de ne pas rappeler qu’il s’agit de nonagénaires, octogénaires et septuagénaires pour 90% d’entre eux, sujets à des comorbidités, et dont l’espérance de vie était très faible. Et que certains parmi eux ne sauraient supporter un placement sous respirateur artificiel.
Énoncé en perspective, on comprend que le désastre socio-économique induit par les pouvoirs publics tout le long des dernières décennies, à raison de sa gestion décroissante des moyens humains et matériels hospitaliers, outrepasse largement la seule crise sanitaire actuelle. Ses conséquences échoiront aux seules jeunes générations d’actifs, qui risquent de devoir l’assumer et le solder socialement.
Car il n’y a hélas aucune raison de penser que le système économique changera de nature, d’orientation ou de priorité, avec l’agenda d’un gouvernement aussi réfractaire à tout changement de cap. Ou qu’il se montrera plus spontanément résilient, bienveillant et solidaire envers les plus jeunes, qu’il a pu l’être pour les ainés. Sauf à le mettre à terre, ce qui est très loin d’être assuré.
En protégeant inconditionnellement les personnes les plus vulnérables, et les plus avancées en âge, que ce soit à l’hôpital, dans les EHPAD ou à domicile, aux moyens de toutes les prophylaxies nécessaires (distanciation, masques, lavage de mains etc.), et en leur prodiguant les meilleurs soins médicaux disponibles, il convient pareillement d’admettre que le devoir unitaire d’une société est de rendre possible l’avènement d’un futur décent et soutenable à celles et ceux qui en assureront la continuité effective, c’est-à-dire les plus jeunes parmi nous.
A cet égard, un confinement général et indiscriminé serait un choix socialement injustifiable de la part du gouvernement, d’autant plus quand la situation sanitaire dans notre région ne saurait contraindre à de telles extrémités, que même l’Organisation Mondiale de la Santé réprouve aujourd’hui.
J’ai honte pour vous.
A ce stade, catalysez vos lapidaires philippiques pour argumenter. Il est vrai que « Jean Sérien » pour pseudonyme ou « vieuxcon » pour adresse courriel n’augure rien de bon a priori.
On sait, pour les masques inutiles puis obligatoires, pour le saccage des hôpitaux, pour la sacrosainte « priorité à l’économie » dont fait partie le couvre-feu, et les agréables mesurettes planquées ici et là pendant qu’on parle d’autre chose, etc…
Mais svp ne triturez pas (mal) les statistiques pour faire croire que l’épidémie est terminée, c’est pour cela que j’ai honte pour vous (et merci pour l’espérance de vie des septuagénaires!)
En suivant votre logique, si l’épidémie existe, alors le gouvernement a raison en tout…
C’est stupéfiant. Où lisez-vous dans notre article que “l’épidémie est terminée” ? L’article évoque l’inutilité du confinement et le choeur médiatique qui travaille l’opinion à ce sujet, alors qu’il devrait être hors sujet, ainsi que l’énonce d’ailleurs l’OMS !
Elle précise également, ce faisant, qu’il n’y a pas lieu d’appliquer un tel remède de cheval dans une région qui ne connait pas même de flambée. Pour finir, merci de nous indiquer en quoi les statistiques présentées seraient triturées, cela nous intéresse beaucoup.
Des expressions telles que
« délire somnambulique » ou « tour de passe-passe hypnotique » relèvent donc du débat…
Votre « interprétation » du graphique « irréfutable » de l’Université Johns Hopkins montre également que pour vous « une illustration vaut mieux qu’une longue démonstration »…
Quels confinements? quand exactement? ou? combien de décès? ou?
Pas besoin de savoir, il s’agit d’illustrer.
Bravo pour la reprise de la fake news du Monde (ou bourde de stagiaire?) des 22681 morts en France le 18 octobre.
Et encore merci au nom des septuagénaires.
Et le fait de prétendre que nous aurions écrit que « la pandémie était terminée », relève t‑il de la fake news ? Cela dit, vous avez raison quant au graphique sur les effets du confinement: cela mérite éclaircissements. Nous avons été assez sots pour nous fier à un journal aussi sérieux que « L’Alsace » ! A propos, leur avez-vous (aussi) posé la question ? Ils ont réalisé l’infographie.
Quant à notre appréciation subjective de la situation: vous avez (encore) raison. Nous allons donc nous efforcer de croire que les éléments de langage gouvernemental, tels « gestes barrières »; « distanciation sociale »; « guerre contre le virus »; « attestation dérogatoire de sortie » relèvent, eux, de l’objectivité pure. Au fait, notre équipe se compose de plusieurs septuagénaires. Ils vont bien, merci pour eux. Et partagent le point de vue énoncé dans l’article. Étonnant, non ?
C’est vous qui écrivez
« la mortalité stagne à une moyenne de 6000 par jour, et cela depuis le mois de mai ! »
sans préciser où comment quand, ni si Chine incluse..
.
La mort de 6000 grabataires au niveau mondial n’est qu’une paille qui ne saurait empêcher de considérer que l’épidémie est terminée.
Au fait, combien de décès en France? en juillet? la semaine dernière? la semaine prochaine?
(Je ne pose pas de question à l’Alsace, et n’en reprendrais pas un millimètre carré sans vérification)
Merci pour m’avoir attribué l’acceptation de « gestes barrières”; “distanciation sociale”; “guerre contre le virus”; “attestation dérogatoire de sortie” comme termes indispensables et objectifs; je suppose que pour vous c’était écrit en toutes lettres dans mes interventions ci-dessus.
Mes amitiés aux septuagénaires de votre équipe.
« La mort de 6000 grabataires au niveau mondial n’est qu’une paille qui ne saurait empêcher de considérer que l’épidémie est terminée ».
J’ai quelques difficultés à vous suivre, mais l’ironie est piquante, car votre phrase dit en substance que l’épidémie est terminée, ce qui est faux !
1° Encore une fois, nous disons simplement qu’il n’y a pas de flambée ici, en Alsace, en nous basant sur les chiffres de Santé Publique France. Et que cela justifierait d’autant moins un « couvre-feu/confinement », ou autre parade guerrière.
2° Il s’agit de 6000 morts par jour, dans le monde (6541 le 23 octobre).
3° Vous n’êtes pas tenu de nous croire: tous les chiffres sont accessibles sur le site de Worldometers Et oui, cela inclut bien sûr la Chine, ainsi que tous les pays du monde ayant au moins 1 cas enregistré. Le site est mis à jour en temps réel à partir des données officielles des pays respectifs. Sont indexés les cas, les décès, le nombre de tests, la ratio de mortalité par million d’habitants, les cas critiques, etc.
Allons au bout du discours… votre proposition est donc de laisser mourir les plus âgés et les plus faibles d’entre nous? Car il est là le problème éthique dont il faut avoir le courage de parler, plutôt que de tirer à tombeau ouvert?
Bonjour,
Je partage votre point de vue, et d’aller même plus loin en pensant qu’il faut protéger nos anciens, les confiner si nécessaire, et laisser les autres tranches d’âges continuer à vivre.
Le précédent confinement n’a servi à rien sur le plan sanitaire, il aura juste détruit notre économie. Un second confinement, comme cela semble se profiler, assassinera définitivement toutes les pme et pmi qui sont déjà, pour bon nombre d’entre elles, très affaiblies.
Pour ma part, dans mon domaine d’activité, les pertes d’exploitation sont énormes et nous ne verrons pas d’améliorations avant 10 voir 12 mois.
Alors je me pose la question de savoir si tout ce foutoir était justifié pour un virus dont le taux de létalite n’est que de 0,05%…
Bien cordialement.
Bonjour,
Je viens de vous découvrir par l’intermédiaire d’une amie et tiens à vous remercier vivement pour votre excellent article, un vrai travail de journalisme trop rare ces derniers temps ! J’ai totalement éteint ma TV depuis le printemps et ne suivais plus que France Soir, un des seuls journaux à ma connaissance à ne pas avoir succombé à l’hystérie collective.
Je suis sidérée de constater combien la peur a fait disparaître le bon sens et la capacité d’analyse chez bon nombre de nos concitoyens, heureusement de (trop) rares médias continuent de tenter de les raisonner.
Cordialement
Bonjour, merci j’aime beaucoup les informations pertinentes et éclairantes que vous diffusez, telles que la supercherie de demander à des gens de se mettre à l’isolement suite à un test PCR positif alors que la charge virale n’est pas précisée.
Votre positionnement clair et pour le coup caustique est bienvenue, cela change des médias impartiaux.
Très intéressante votre présentation et contribution. Elle fait œuvre de contre pouvoir à la pensée unique ambiante. Merci.
Bonjour,
Je tiens à vous féliciter, pour cet analyse ainsi que pour votre courage devenus désormais indispensable dans toute cette grotesque situation. Bravo à toute l’équipe.
Les commentaires de « Jean Sérien » sont déplorables et dignes des représentants de la fourberie, vivant dans une totale inversion des valeurs et dont la sémantique se justifie par des sombres sophismes…cotoyant ainsi une perversité notoire. Une fois de plus je constate que la science et ses fameux chiffres ont bon dos. Alfred Sauvy disait » les chiffres sont des êtres fragiles qui à force d’être torturés finissent par avouer ce qu’on veut leur faire dire ». Le judo des mots quoi.…
Il est désormais bien lisible que pour ceux qui en savent plus que « Jean Sérien », qu’au delà de cette fausse pandémie, l’accès à la compréhension d’un mécanisme profond relève d’une révolution spirituelle défrichant le chemin à l’éveil, bien plus qu’une fixette sur la science.
La cristallisante glande pinéale de ce Mr bat de l’aile et on ne peut en raison d’un boulard à n’en pas manquer surdimensionné, rien faire. il aura toujours raison.
Bonsoir, il y a bien longtemps que j’avais lu un article plein de vérités… quand les Français vont-ils se réveiller et s’apercevoir que ces minables de la politique se foutent de nous. où veulent ils en venir ? pourquoi ce bourrage de crâne ? sommes-nous de pauvres moutons? atteinte à ma liberté… je suis à la retraite en fin de vie et je veux pas qu’on me gâche le peu de temps qu’il me reste à vivre
Bravo et merci pour ce formidable article très bien travaillé sur le fond comme sur la forme. Si il n’apprends pas grand chose de nouveau, il synthétise bien l’ensemble des informations disponibles à tous : la psychose délirante de notre exécutif pour ce virus qui relève de la grippe, et plus particulièrement la deuxième vague encore moins l’étale que la première, ne justifie ni de près ni de loin le blocage letal de notre économie et la destruction de notre tissus social.… mais relève d’une aberration que seul les psychosés oseront soutenir. Les profils comme Jean serien illustrent d’ailleurs très bien cette catégorie de personnes qui se déresponsabilisent face aux prises de position politiques absurdes type « parapluie » propre à ceux qui ne veulent pas affronter les vrais problèmes… c’est toujours beaucoup plus simple de se cacher derrière la sacro-sainte façade de la sécurité pour éviter de prendre une quelconque responsabilité.… bonne route a tous et prenez soin de vous 🙂
On dirait que vous lisez dans mes pensées… mais en réponse au titre : non il n’y aura pas suffisamment d’esprits pour résister, car le pays compte une majorité de collabos comme en 40, et cette fois il n’y a ni ni De Gaulle ni Moulin pour faire gagner la minorité avec l’aide des puissances étrangères. Celles-ci se feront un plaisir de nous piétiner, à commencer par les ricains, dont la valorisation des principales entreprises a doublé relativement aux nôtres depuis le début de l’année, avec tous ces traîtres à leur nation qui s’agenouillent devant Zoom, Amazon et autres UberEats tout en distillant leur bienpensance nauséabonde.
Bonjour,
Je suis francaise, residant aux Etats-Unis et je vous remercie du fond du coeur pour votre article. Cela fait des mois que je crie a tue-tete que le confinement ne sert a rien, que les chiffres des cas positifs et des morts ne justifient pas toutes les mesures avec lesquelles on nous assomme tous les jours, de part le monde entier.
Cela ne va rien changer si ce n’est que je me sens un peu moins seule et rien que pour cela, je vous remercie.
Jean Sérien a peur!!! parce-qu’il a 70 ans et que depuis bientôt un an il écoute France Inter ou TF1ou (presque) tous les autres média… et qu’après avoir bien profité de la vie, il aimerait continuer indéfiniment, l’air de rien, sans se poser de question, profiter de la retraite, que ses petits-enfants n’auront pas car il ne restera plus grand-chose sur terre pour produire l’argent nécessaire à leur retraite…
ma mère, qui a 80 ans se porte bien par choix (yoga tous les jours, lecture, jardin, alimentations intellectuelle et autres saines) dit ceci : « il y en a mare des tous ces vieux qui n’ont d’yeux que pour leur vieillesse! on a tout eu : le plein emploi, les vrais progrès (ceux qui ont vraiment aidé les femmes, genre la machine à laver le linge!) , la sécurité sociale, le chômage quand il y en avait besoin, une nature en parfait état que nous avons patiemment polluée et détruite en 70 ans! il est plus que temps de laisser la place aux jeunes, ceux qu’on appelle les « générations futures » alors qu’elles sont les régénérations présentes depuis 20 ans, mais à qui nos vieux ne veulent pas laisser leurs places trop confortables. ce sont ces jeunes qui assumeront dans leur chair les dégats environnementaux des nos conneries… »
hé oui, le covid est l’arbre qui cache la forêt mourante en Amazonie mais aussi chez nous… 30% : c’est la perte sèche d ‘arbres dans les forêts Vosgiennes, idem dans le Jura ou en Forêt Noire… ou ailleurs d’ailleurs. 30%, c’est aussi la perte de production de céréales dans certaines régions françaises… 30% c’est la perte d’eau de pluie entre l’année 1999 et l’année 2018 chez moi en Alsace…
qui accepterait de perdre autant de ses revenus sans contestation aucune?
il y a aussi les chiffres positifs : 50% : c’est l’augmentation de la vitesse moyenne du vent en Alsace, vent sec du nord/nord-est qui dessèche nos campagnes (maltraitées par l’agriculture intensive) et qui a remplacé la dominante de vent d’ouest qui lui apportait les pluies de l’atlantique…
qui en parle???
il y a entre 120 et 200 vaccins en préparation dans les laboratoires mondiaux (sources d’informations différentes)… alors je pose 3 questions :
1) combien de vaccins sommes-nous, chacun, prêt à accepter pour espérer rester en bonne santé? (si tant est que l’on se sente malade!)
2)combien de vaccins nos corps seront-ils capables de supporter, tout en restant en bonne santé??
3) comment les laboratoires pharmaceutiques vont-ils faire pour les vendre, rentrer dans leurs fonds et rétribuer leurs actionnaires???
alors, Mr Jean Sérien, ce serait bien de vous informer, histoire d’en savoir un peu plus!!! ça vous permettra de changer de nom… vous pouvez lire les livres de Vandana Shiva, mais aussi l’excellent livre de Pierre Charbonnier : « Abondance et Liberté ». et il suffit de mettre son nez dans n’importe quelle librairie pour trouver de la lecture sur le changement climatique, ses liens avec l’économie, l’histoire, et vous dire finalement que chacun a son tour…
J’aimerais vous répondre, mais l’Alterpresse68 a une arme d’argumentation massive: la suppression des commentaires.
Jean Sérien