Depuis le 10 janvier et la présentation de la réforme des retraites par Élisabeth Borne, le gouvernement se démultiplie pour expliquer que cette réforme est indispensable, juste, progressiste…
ANNÉE DE DÉPART | AGE POUR UNE RETRAITE A TAUX PLEIN |
2022 | 62 ANS ET 4 MOIS |
2023 | 62 ANS ET 8 MOIS |
2024 | 63 ANS |
2025 | 63 ANS ET 4 MOIS |
2026 | 63 ANS ET 8 MOIS |
2027 | 64 ANS |
Pourtant, les citoyens restent fermement opposés à ce projet de loi.
Donc le gouvernement sort l’artillerie lourde et peut compter sur l’ensemble des médias dominants pour relayer ses propos : il est assez drôle de voir les mêmes arguments développer par la presse à l’image de Libération, Le Figaro, Le Monde, la radio-télévision d’État, les groupes privés de l’audiovisuel…
Que la plupart des médias relaient des propos inexactes et des arguments trompeurs et mensongers est un bel indicateur de la disparition du pluralisme de l’information dans notre pays. Et explique également la perte continuelle de confiance qu’expriment les citoyens à l’égard des médias ainsi que le recul spectaculaire du lectorat de la presse régionale comme le constate, entre autres, le groupe Ebra.
Membre de la presse libre et actrice du pluralisme des idées, L’Alterpresse68 se refuse d’être le diffuseur des éléments de langage concoctés par les cabinets de conseil au service du gouvernement.
Nous essayons de mieux comprendre les arguments et de les décortiquer honnêtement pour que les citoyens puissent se faire une réelle idée des enjeux qui, en l’occurrence, sont colossaux.
Les arguments ne tiennent pas !
Première précision : le gouvernement veut présenter sa réforme comme une nécessité pour anticiper les évolutions qui se produiront dans les cinquante prochaines années. Il faut, d’entrée de jeu, rappeler que le capitalisme n’est pas en mesure de faire des prédictions à si long terme. Aucun économiste n’avait prévu les crises de 2008, personne ne peut prévoir les évolutions de la croissance économique ou de l’inflation à plus d’un an ! C’est une des caractéristique de ce système : il doit s’adapter à de nombreuses interférences liées à des effets par toujours prévisibles. Ce qui, par ailleurs, est une des forces du capitalisme qui sait s’adapter aux évolutions économiques et sociétales quels que soient les dégâts sociaux.
Les « prévisions » que le gouvernement affirme détenir à la lecture du rapport du Conseil d’Orientation des Retraites (COR) ne sont que des projections , elles sont nombreuses et n’arrivent pas toute à la conclusion que la réforme est indispensable. Bien au contraire.
Le gouvernement s’appuie sur une de ces projections qui lui permet d’élaborer une loi qui ne correspond pas aux nécessités mais à ses objectifs économiques et sociaux propres que l’on peut résumer à : imposer une société ultralibérale, démanteler un système de protection sociale qui est trop basé sur la solidarité et échappe en partie aux intérêts privés, liquider le service public, individualiser l’accès aux soins ou à la retraite en fonction des possibilités de chacun.
D’autres projections peuvent être faites à partir des projections du COR. Et une conclusion peut en être tirée : il n’y a aucune urgence à réformer le système de retraite en français…
UNE REFORME PAS URGENTE
Premier constat : le régime de l’assurance vieillesse n’est pas en déficit actuellement. En 2021, il compte un excédent de 900 millions d’euros et en 2022 ce seront 3,2 milliards de surplus. Il est donc faux d’annoncer un régime déficitaire.
Certes, il faut envisager, pour 2027, un déficit de 10 milliards d’euros. Mais en faisant le ratio par rapport à la somme globale de l’Assurance maladie gère, 350 milliards d’euros, il s’agit d’une peccadille. Et ce déficit envisagé est-il dû à une augmentation des dépenses ou à un affaiblissement des retraites ? Le COR constate dans son rapport : « Il n’y a pas de dynamique non contrôlée des dépenses de retraites »
Un manque de ressources avant tout…
Le mensuel Alternatives Économiques fait le constat suivant : « Rapportées au PIB, les dépenses devraient se maintenir autour de 13,8–13,9 % sur le quinquennat…Et jusqu’à 2070, la tendance est à une stagnation, voire une légère baisse des dépenses : elles s’élèveraient à 13,7 % du PIB dans le scénario central du COR, à savoir une hausse de 1 % par an de la productivité du travail » conclut le magazine.
Le déficit est donc lié à un manque de recettes et non à une gabegie de dépenses. Par exemple, le déficit estimé pour 2027 résulte d’un manque de ressources lié aux mesures d’économies sur la fonction publique qui réduisent le volume de cotisations collectées.
Il est également à imputer à la précarisation du travail, au recul du travail salarié, qui réduit le nombre et le montant des cotisations. Sans oublier, les milliards d’euros non perçus par la Sécurité Sociale et ses différents régimes suites aux exonérations de « charges » généreuse offerts au patronat sans aucune contrepartie.
« À titre d’exemple, si on divise par deux les exonérations actuelles on dégage 45 milliards d’euros supplémentaires. La transformation du CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) en réduction de 6 points de cotisations maladie, c’est 22 milliards d’euros par an (en moins pour les caisses de la Sécurité sociale, ndlr) », détaille Nathalie Verdeil de la CGT. « Toujours à titre d’exemple, ce sont au bas mot 5,5 milliards d’euros par an qu’on peut retrouver en supprimant les exonérations pour les entreprises du CAC 40 (2,7 milliards d’euros pour le CICE, 800 millions pour le taux réduit sur les allocations familiales et 2 milliards d’euros pour les allègements Fillon pour les salaires autour du Smic). »
Non négligeable non plus, est la différence de salaire homme-femme : la Fondation Concorde estime à 168,7 milliards d’euros en un quinquennat le montant des recettes fiscales que l’Etat pourrait engranger si l’égalité salariale stricte entre hommes et femmes était appliquée. Une partie de ces ressources devraient alimenter les différentes caisses de la Sécurité sociale.
L’affirmation que le système des retraites français serait au bord de la faillite n’est ni plus ni moins faux et relève de la malhonnêteté intellectuelle….
Sauver la répartition
Autre mensonge qui apparaît pourtant comme émanant du « bon sens » : l’évolution démographique sonnera le glas du système par répartition, car ce sont ceux qui travaillent qui paient pour les retraités actuels. Le recul des naissances et l’augmentation des retraités rendra le système déséquilibré.
Aujourd’hui, il y a 1,7 cotisants pour chaque retraité. En 2070, il ne devrait plus y en avoir que 1,5. Donc, ce sera dans cinquante ans que cette projection se réaliserait.
Mais il est malhonnête de considérer que ce ratio n’est dû qu’à l’augmentation des retraites et la raréfaction des actifs.
L’augmentation de l’espérance de vie est en train de se stabiliser et ne continue plus d’augmenter comme ce fut le cas ces cinquante dernières années. On ne peut donc pas faire des projections dans la continuité des constats du siècle dernier.
C’est la même chose pour le taux de fécondité qui réduirait le nombre de naissances : personne ne peut affirmer cela en toute honnêteté. Par exemple, le taux de fécondité français est bien plus important que dans les autres pays européens et il ne peut être invoqué comme argument crédible pour le recul des cotisants dans un système par répartition.
LE déséquilibre ENTRE NOMBRE D’ACTIFS COTISANTS ET DES RETRAITES N’EST PAS UNE AFFAIRE DE DÉMOGRAPHIE
Les réelles raisons du recul des cotisants, relèvent plut d’un changement profond des conditions de travail et de l’évolution technologique. Oui, il y a des incidences démographiques mais qui sont parfaitement maîtrisables.
Un système par répartition fonctionne grâce à la solidarité au sein d’une société ; il est ainsi garanti par l’implication des citoyens eux-mêmes contrairement au système par capitalisation où votre retraite dépend des activités boursières. Ainsi, en 2008, aux Etats-Unis, les fonds de pension auraient perdu 2 000 milliards de dollars en quinze mois.
C’est pour éviter ce genre de déconvenue que la France s’est dotée, après la Libération, d’un système de retraite par répartition. Les cotisations sociales, en réalité un « salaire différé », sont versés par les travailleurs et les entreprises et servent à payer les retraités qui étaient à l’époque, les plus pauvres des citoyens. Ce système a permis de sortir des millions de personnes de la pauvreté.
Le recul des cotisations dû au chômage et aux suppressions massives d’emplois a bien sûr affecté cet équilibre. La désindustrialisation est passée par là.
FAIRE PAYER DES COTISATIONS SOCIALES AUX ROBOTS
Les évolutions technologiques ont radicalement modifié les structures même du monde du travail et la création de la valeur. Des centaines de milliers d’emplois ont été supprimés pour être remplacés par la robotisation et l’automatisation. C’est cela qui a fait reculer le nombre de salariés et de cotisants aux caisses sociales tout en augmentant la productivité des entreprises… au seul bénéfice de l’employeur. Une vraie réforme des retraites doit être entreprise dans la perspectives de sauver le système des retraites dans les dizaines d’années à venir. Car les conséquences de l’application de l’Intelligence artificielle (AI) va encore amplifier ce phénomène.
Il faudra bien que par un moyen ou un autre, ces augmentations de productivité aillent en partie au financement de la Sécurité sociale. Mais le gouvernement Macron refusera toujours cette option car elle heurte son dogme de préserver les entreprises et le business qui sont les seuls à pouvoir bénéficier des ces évolutions technologiques majeures.
LE RECOURS AUX ASSURANCES ET BANQUES
Les conséquences sur le système de santé et de retraite solidaires sont incalculables et le recours à l’allongement de l’âge de départ ou la diminution des retraites appauvrira notre société.
Ce que fait le gouvernement avec cette réforme, en dramatisant la situation et en refusant toute alternative à son projet, est de pousser les citoyens qui en ont les moyens, à recourir aux assurances privées et le système financier qui considèrent les coûts de la santé et de la retraite comme immense gisement financier qu’ils convoitent depuis bien longtemps.
Affirmer que cette réforme est faite pour sauver le système par répartition est un autre mensonge : au contraire, il pousse les citoyens à aller vers un capitalisation de leur retraite. Enfin, s’ils ont les moyens de régler les « charges » qu’ils devront payer à leur assurance !
Une réforme progressiste ?
Notre système de retraites aura besoin d’être amélioré et devra corriger des aspects injustes. Par exemple le scandale des retraites trop basses, des inégalités touchant les retraités. Par exemple, la pension des femmes est à 40% de celles des hommes. Les travailleurs ayant de longues carrières ou ayant commencé à travailler jeune sont pénalisés car ils devront payer plus de trimestres que les autres pour bénéficier des mêmes droits.
Le gouvernement dit s’y atteler : là encore, mensonge et mystification.
Le magazine Alternatives Économiques, qui est un des médias effectuant son travail d’éclairage sérieusement sans être aux ordres du gouvernement, explicite cela de la manière suivante :
« Dans les faits, il faut impérativement réunir deux conditions pour toucher une retraite sans décote : l’âge légal et le bon nombre de trimestres. Tous les salariés qui auront atteint leurs 43 annuités à 62 ans devront donc travailler plus que les autres.
Cela n’affectera pas les diplômés et la plupart des cadres, qui ont commencé leur vie active plus tardivement et n’auront aucun effort supplémentaire à fournir. (…)
En revanche, un salarié entré sur le marché du travail à 19 ans serait aujourd’hui en mesure de faire valoir ses 43 annuités à 62 ans. Avec un report de l’âge à 64 ans, et à défaut de bénéficier du dispositif carrières longues parce qu’il n’aura pas validé suffisamment de trimestres, il devra donc travailler 45 annuités.
Il en va de même pour les mères qui, grâce aux huit trimestres de majoration accordés pour chaque enfant, pouvaient espérer quitter leur emploi plus tôt. En 2021, un tiers des nouvelles retraitées ont pu prendre leur retraite à 62 ans grâce à ce dispositif. Demain, les femmes, avec les ouvriers, les employés, les travailleurs de seconde ligne…, dont elles font souvent partie, seront la deuxième grande catégorie de salariés à subir de plein fouet ce changement de régime. »
Plus juste, dites-vous ?
1.200 euros pour tous, vraiment ?
Pour donner corps à son allégation d’une retraite plus juste, Mme Borne promet que tous les retraités toucheront au minimum 1.200 euros.
Dans son communiqué, le « groupe des 9 », rassemblant tous les syndicats et associations de retraités s’écrie : « 1.200 euros c’est à peine au-dessus du seuil de pauvreté fixé à 1.128 euros ».
En réalité, les 1.200 euros incluent le versement des retraites complémentaires et excluent bon nombre de retraités aux petites pensions. Pourquoi ? Les personnes n’ayant pas cotisé le nombre de trimestres requis ne seront pas concernés. Cette exclusion touchera surtout les femmes : selon l’INSEE, en 2016, seules 49% des femmes retraitées avaient validé une carrière complète contre 75% des hommes retraités.
Et comme le rajoute Didier Hotte, de l’UCR-FFO, « nous promettre une pension de 1200 euros minimum est un miroir aux alouettes puisqu’elle n’est prévue que pour les carrières complètes ».
A L’ÉTRANGER, C’EST PIRE…
Les systèmes de retraites sont différents d’un pays à l’autre. Les raisons en sont généralement historiques, de choix de sociétés qui ont été fait au moment de la création des caisses.
C’est donc un choix collectif, un modèle de société. D’autant plus marqué en France que ces dépenses sont essentiellement publiques. D’autres pays font largement plus de place au privé, comme les États-Unis, le Canada, les Pays-Bas et le Royaume-Uni, les fonds de retraite privés y étant particulièrement développés. Non sans risques financiers, comme les récents déboires des fonds de pension britanniques l’ont rappelé. Mais sur ce point, la France n’est pas une anomalie, de nombreux autres pays ayant également fait le choix de miser sur un système de retraite essentiellement public.
Le seul moyen efficace et parlant de comparer les différentes situation, c’est le taux du PIB du pays consacré aux dépenses de retraite. Et là un constat s’impose : il est peu ou prou, le même dans tous les pays occidentaux : Ils y consacrent généralement entre 11 % et 12 % de leur PIB, en France 13,9. Seuls le Royaume-Uni, la Suède, les Pays-Bas et le Canada sont plus pingres avec leurs personnes âgées.
UNE INJONCTION EUROPÉENNE
Certains partis politiques ont incriminé l’Union européenne en considérant que c’est elle qui est l’origine de cette réforme. Les médias bien-pensant, unanimes (Libé, Le Monde, Le Figaro…) se sont élevés contre cette information qui serait de la désinformation.
Si effectivement, il n’y a pas de recommandation de la Commission européenne sur l’âge de départ de la retraite, il y a bien une injonction de l’Union européenne pour que le gouvernement français réalise une « réforme » de son système de retraite.
Comme ont peut le lire sur son site officiel, « l’Union européenne encourage bien la France à réformer son système de retraites, pour le rendre plus équitable et assurer sa viabilité, mais elle ne l’impose pas. Et surtout, les versements des fonds du plan de relance à la France ne sont pas conditionnés à une réforme du système des retraites. »
Mais dans sa demande officielle pour toucher les fonds de ce fameux plan, le gouvernement français a cru bon de s’engager à faire la réforme des retraites qui nous a été présentée : faire du zèle pour plaire aux donateurs, ne condamne pas ce dernier : mais bien celui qui se couche pour un plat de lentilles…
S’il fallait conclure pour l’instant ce dossier, on doit rappeler que plus des deux tiers des Français (68% selon le dernier sondage IFOP, 79% selon IPSOS) ne veulent pas des 64 ans. Et près de 60% seraient prêts à soutenir un mouvement social. Un chiffre plus élevé qu’en 2019 (44%) lors de l’échec de la réforme Delevoye.
Laissons le mot de la fin à Michael Zemmour : « C’est vraiment un choix idéologique : le projet de l’exécutif est de diminuer les prélèvements obligatoires et de baisser les dépenses publiques. Son problème n’est pas d’équilibrer le système de retraite, c’est de parvenir à s’en servir pour faire des économies sur les dépenses publiques. Sans revenir sur les baisses d’impôts aux entreprises ! ».
Départ de la manifestation prévue le 19 janvier à Mulhouse : 10 heures, Place de la Bourse.
Un contre argumentaire très efficace de l’économiste Michael Zemmour chez nos confrères de Médiapart :
Bonjour à tous,
En préambule, je voudrais reprendre le texte suivant : « l’Union européenne encourage bien la France à réformer son système de retraites, pour le rendre plus équitable et assurer sa viabilité, mais elle ne l’impose pas. Et surtout, les versements des fonds du plan de relance à la France ne sont pas conditionnés à une réforme du système des retraites. »
Pour ceux qui savent lire, c’est plus que clair ! Ce n’est pas une nécessité et cette « directive », tout en étant un « encouragement » aux dirigeants des pays concernés, afin que les fonds de pensions puissent se remplir les poches – comme chez nos « amis » américains, avec les faillites qui ont suivies – cet « encouragement » donc, prétendument équitable (sic) est un piège à c …, pour être clair. Donc, les interprétations fumeuses et fallacieuses – nous savons très bien où elles se trouvent, avec le soutien massif de la presse inféodée aux ordres du pouvoir – ne sont qu’un immense enfumage pour faire les poches des travailleurs. Le coup classique. Le peuple est idiot, donc il faut qu’il y ait des « intelligents » pour gouverner la masse des « moutons » incultes, juste bons à être tondus et à passer, une fois tondus, à l’abattoir .. pas de petits profits.
Taxer les super-profits, drôle d’idée … vous n’y pensez-pas ! Payer un salaire identique aux femmes qu’aux hommes, pour effectuer le même boulot … pas une idée retenue non plus. Pourtant, cela règlerait beaucoup au niveau des cotisations des caisses de retraite, mais cela ne convient sans doute pas aux fonds de pension, qui lorgnent déjà depuis trop longtemps sur ce pactole des caisses de retraite. D’ailleurs, selon Le Maire, avec lequel toute discussion sérieuse est reléguée à une vue de l’esprit, ne sait pas ce que sont les super-profits ni d’ailleurs tout ce qui touche aux pactole des entreprises délocalisées, au même titre que les grandes fortunes.
TOTAL ne paie pas d’impôts en France, c’est normal. Bolloré assèche l’Afrique et pollue sans vergogne. Arnaud et d’autres, mettent leur pactole dans des paradis fiscaux … bref, augmenter, ne serait-ce que de quelques % la contribution de ces profiteurs de crise, payée à prix fort par les « deuxième lignes » qui n’ont pas vu l’ombre d’une augmentation, mais remerciés aujourd’hui avec un plan retraite « aux petits oignons » dont beaucoup n’en veulent guère !
Démocratie ça s’appelle. 80 % des français n’en veulent pas, de cette forme de démocratie, mais c’est pour affirmer « son autorité » que le monarque décide de torpiller le sens même du C.N.R. de 1944 ! Merci à Sarkozy, Hollande et les suivants.
Alors oui, le peuple se révolte et il a raison. Alors oui, il faut virer cette clique qui nous mène dans le mur, avec le concours, même plus du tout discret, de la majorité des médias. Cette arrogance perpétuée jusque dans l’hémicycle à coups répétés de 49–3 … c’est un peu trop dur à avaler !
Démocratie ? Vous avez dit démocratie ?
Prenez soin de vous – amicalement – et comme ils disent en Louisiane : lâche pas la patate …