Cré­dit pho­tos : Mar­tin Wilhelm 

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Envi­ron 150 per­sonnes se sont retrou­vées ce 10 novembre, en veillée noc­turne, devant le square du Géné­ral de Gaulle, joux­tant la sous-pré­fec­ture de Mul­house, à l’ap­pel du col­lec­tif 68 (for­mé d’as­so­cia­tions, de par­tis et de syn­di­cats), afin de récla­mer une paix juste entre Pales­ti­niens et Israéliens. 

Des noms consti­tués à par­tir de bou­gies for­maient le nom de Gaza. Des pho­tos d’en­fants tués par l’intervention armée israé­lienne jon­chaient le sol, avec pour sous-titre : « Ter­ro­riste ! ».

On y a ren­du hom­mage à l’en­semble des vic­times civiles de conflit, qu’elles soient pales­ti­niennes ou israé­liennes, vic­times d’exac­tions innom­mables et de crimes de guerre. 

Les mani­fes­tants récla­mant un ces­sez-le-feu immé­diat, la levée d’un blo­cus redou­ta­ble­ment dif­fi­cile sur Gaza, la libé­ra­tion des otages israé­liens et euro­péens, ain­si que la libé­ra­tion de pri­son­niers palestiniens. 

Enfin, ont été rap­pe­lées les dis­po­si­tions de la réso­lu­tion 242 de l’O­NU, votée à la suite de la guerre des Six jours. Laquelle énon­çait notam­ment les mesures à conve­nir sous la forme de 2 alinéas : 

  • a. Retrait des forces armées israé­liennes des ter­ri­toires occu­pés au cours du récent conflit ; 
  • b. Fin de toute reven­di­ca­tion ou de tout état de bel­li­gé­rance, res­pect et recon­nais­sance de la sou­ve­rai­ne­té, de l’in­té­gri­té ter­ri­to­riale et de l’in­dé­pen­dance poli­tique de chaque État de la région et de son droit de vivre en paix à l’in­té­rieur de fron­tières sûres et recon­nues, à l’a­bri de menaces ou d’actes de vio­lence.

Un poème écrit en octobre 2023 par Samer Abu Haw­wash, écri­vain pales­ti­nien, y a été lu par une manifestante :