Ils ne sont pas anglais, mais allemands !
Quand Hans-Peter Goergens me proposa, il y a quelques semaines, d’intervenir à l’occasion d’une conférence qu’il donnait à Fribourg-en-Brisgau, le 13 octobre dernier, je lui fis part rapidement de ma disponibilité, une décision à laquelle n’était pas étrangère la plaisante perspective de retrouver la ville après les près de deux ans pendant lesquels le « corona », comme disent nos voisins, m’en a tenu éloigné.
La conférence de Hans-Peter, syndicaliste retraité de l’IG Metall, qui poursuit depuis des années des recherches sur les crimes nazis, portait sur le travail forcé dans le Rhin supérieur, de part et d’autre du fleuve. Il souhaitait que j’interprète ce soir-là deux chants écrits respectivement dans les camps du Struthof et de Heuberg.
Je n’étais pas mécontent de redonner ce « Natzweiler-Lied », un chant écrit et composé pas des détenus luxembourgeois, que Hans-Peter avait repéré et qu’il avait voulu que j...